En colère contre le patriarcat
Interviewée dans l’émission Forum de la RTS, la Valaisanne s’est réjouie de son élection, soulignant que les membres avaient choisi une personne avec de l’expérience, qui s’était mobilisée et qui connaissait ses dossiers. “J’espère que dans le futur, je ne vais pas devoir être provocatrice pour être écoutée”, a-t-elle ajouté.
La nouvelle coprésidente dit avoir une colère en elle contre le patriarcat, “un système qui hiérarchise les genres, qui opprime les femmes et qui s’exprime dans la vie de tous les jours”. Prenant la 13e rente AVS en exemple, un objet sur lequel le peuple se prononce le 3 mars, elle rappelle que les femmes obtiennent un tiers de rente en moins que les hommes.
Martine Docourt avait quant à elle décidé de se retirer après plus de six ans à la tête des Femmes socialistes. La Neuchâteloise a été élue en octobre dernier au Conseil national. Durant son mandat, les Femmes socialistes ont lancé l’année féministe, œuvré à la grève des femmes de 2019 et fondé de nouvelles sections dans plusieurs cantons.
Reconnaître le travail du sexe
L’assemblée a également adopté une prise de position sur la reconnaissance du travail du sexe. Le papier exige une amélioration urgente des conditions de travail ainsi qu’un accès libre aux soins de santé et aux offres de conseil pour les personnes concernées.
Enfin, une résolution a été adoptée sur le conflit au Proche-Orient. Le texte demande à la Suisse de s’engager pour un cessez-le-feu immédiat et durable en Israël et à Gaza et pour une enquête sur les crimes de guerre commis par les deux parties.
