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Marche, l’événement maternité qui donne des crédits médicaux ? Organisé par Pro Vita en collaboration avec la Région. L’affaire se termine au Parlement

Marche, l’événement maternité qui donne des crédits médicaux ?  Organisé par Pro Vita en collaboration avec la Région.  L’affaire se termine au Parlement

2023-04-22 01:15:18

Deux journées de conférences intitulées « Attendre la maternité, préserver la santé de la femme enceinte », complétées par crédits professionnels pour les professionnels de santé, des médecins aux infirmiers, organisés par Pro Vita & Famiglia Onlusle Loreto Life Help Center et la Fédération des conseillers familiaux d’inspiration chrétienne et par le même Région. C’est ce qui s’est passé dans la région des Marches, région dirigée par la loyaliste de Giorgia Meloni depuis 2021, François Acquaroli. Les événements ont commencé le vendredi 21 avril à la Bibliothèque d’État de Macerataau milieu des protestations des mêmes étudiants universitaires qui ont manifesté en faveur de l’avortement et contre l’entrée des pro-vie à l’Université et se poursuivront également le samedi 22 avril dans une salle du sanctuaire de Loreto, une municipalité qui, entre autres, a parrainé les conférences, bien qu’elles soient dirigées par un maire de centre-gauche.

Le but des conférences ? Les deux, déclarent les organisateurs, pour célébrer la Journée nationale de la santé des femmes, et “s’entraînent”. Mais s’entraîner sur quoi ? Le thème est celui de la maternité, mais, en lisant les noms des participantes, cela ressemblerait plus à un événement contre l’avortement. Introduire l’événement, par exemple, c’est Maria Rachele Ruiu qui en septembre était candidate avec les Frères d’Italie (mais n’a pas réussi à entrer au Parlement), qui dans la bio de sa page Facebook se définit comme une “épouse et mère pro-vie et pro-famille” et qui siège au conseil d’administration de Pro Life & family et Family Day Parmi les intervenants figure le nom de Francesca Romana Poleggi, membre du conseil d’administration de Pro Vita e Famiglia, ainsi qu’auteur de plusieurs articles et réflexions contre l’avortement. C’est toujours, Victoria Criscuolo qui a rédigé, avec un autre rapporteur, Susanna Printemps, le livre “Une conversation pour la vie” et qui, selon le site de la maison d’édition, se présente comme “épouse mère, professeur de latin et de grec et présidente du Mouvement pour la vie de Varèse”, en plus d’être bénévole de l’association “Défendre la vie avec Marie”. Animer des réunions Alexandre Cecchigynécologue, responsable des diagnostics prénataux au centre régional unique de l’agence régionale de santé des Marches et experte en maladies fœtales, déjà parmi les invités du premier Festival per la Vita à Vérone en 2018, et Claire Ferrantiprofesseur à l’Université de Macerata et candidat aux politiques de 2022 avec Alternative pour l’Italie (le mini-parti de Mario Adinolfi) et déclaré contre l’avortement et le 194.

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Aussi pour cette tonification strictement anti-avortement, les élèves de Macerata ont décidé de manifestation occupant les sièges de la conférence, retardant ainsi le début de près d’une heure, et transformant la salle en un «espace féministe», revendiquant le droit à un avortement « libre et sûr » et arborant des pancartes avec les mots « pas de crédit dans notre Université » et « pro-vie en dehors de l’Université ». Cependant, l’Université a précisé qu’elle n’avait jamais accordé de patronage aux initiatives, ni envisagé la libération de crédits universitaires pour l’événement qui, en tout cas, prévoyait les crédits dits CME, pour les professions de la santé.

Le fait pourrait aboutir au Parlement avec une question présentée par le député de l’Alliance Vert-Gauche, Elisabetta Piccolotti: “Vraiment grave que de nombreuses institutions faisant autorité, de la région des Marches aux ordres professionnels, se sont prêtées à fréquenter une conférence au cours de laquelle un le visionnage confessionnel est présenté comme une formation, de plus avec la reconnaissance de crédits professionnels à ceux qui travaillent dans les hôpitaux. Sur quelle base scientifique repose la conférence ? Rappellera-t-on les directives internationales de l’OMS sur l’avortement, qui suggèrent de protéger la santé psychologique et physique des femmes en procédant à l’interruption de grossesse dans les plus brefs délais et avec les méthodes les moins invasives ? Malheureusement nous sommes certains, au vu des intervenants, que ce n’est pas le cas et ce n’est pas acceptable même d’un point de vue éthique”. “Nous sommes donc contraints une fois de plus de poser avec force la question de la nécessaire laïcité de l’Etat et des institutions de santé face à une offensive anti-avortement qui trouve des côtés dangereux dans les administrations locales et régionales gouvernées par la droite”, poursuit la rouge-verte. parlementaire. Le plan est clairement de rendre de plus en plus difficile l’accès à un service comme l’avortement, qui est protégé par une loi, la 194, qui est malheureusement de plus en plus contestée ». « Cependant, notre groupe parlementaire soumettra une question parlementaire à ce sujet aux ministres de la Santé et de l’Université », conclut Piccolotti.

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Les attaques contre le droit à l’avortement dans les Marches, en revanche, ressemblent de plus en plus (et pour un certain temps) à une escalade. Par exemple, l’annulation par acte administratif – mais qui selon le Parti démocrate porte “l’empreinte du conseil régional” – de la convention avec l’AIED qui depuis quelques années, dans l’une des régions où le taux d’objecteurs de conscience est le plus élevé en L’Italie, a pratiqué l’interruption volontaire de grossesse, ou le refus par la junte Acquaroli d’appliquer les directives du ministère suravortement médicamenteux. Ou encore, les propos des conseillers régionaux de centre-droit, comme Carlo Ciciolileader des Frères d’Italie, qui a parlé dans l’hémicycle de la bataille pour l’avortement en tant que “bataille d’arrière-garde», évoquant – bien avant le ministre de l’Agriculture Francesco Lollobrigide – la “substitution ethnique“. Attaques continues qui ont résulté Pas un de moins choisir le vôtre Ancône comme place principale du cortège national pour l’avortement libre, sûr et gratuit, qui se tiendra le 6 mai : « Descendons dans les rues de la région des Marches, une région-laboratoire de droite où le choix d’avorter est devenu un parcours du combattant, qui malheureusement pourrait bientôt devenir une réalité dans de nombreuses régions ».

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