2024-01-22 21:14:11
L’Allemagne, la France, la Roumanie et maintenant aussi l’Italie. Les protestations du peuple se propagent Les agriculteurs contre les politiques agricoles européennes et les choix des gouvernements, mais aussi contre viande cultivéeles farines d’insectes, les taxes, le diesel, la vente de terres et la nouvelle PAC (Politique Agricole Commune) qui prévoit l’adieu à ce que l’on appelle monosuccessionen pratique une obligation de rotation des cultures.
La protestation contre la viande cultivée
Les agriculteurs indépendants sont descendus dans les rues de différentes villes italiennes sous le sigle de Comité des agriculteurs trahis (Crâ). Ils manifestent pour la défense de l’agriculture et des territoires, du travail et des petites entreprises et contre les importations, les syndicats, les banques et les grandes confédérations agricoles. Et ce, alors qu’à Bruxelles, l’Italie, avec le ministre de l’Agriculture, Francesco Lollobrigida, joue un jeu institutionnel contre viande cultivéebête de somme lancée par Coldiretti avec une pétition signée par plus de deux millions de personnes. Bataille qui a abouti aujourd’hui à l’ouverture d’un axe Rome, Paris et Vienne, à travers une note commune envoyée à l’UE et soutenue par 9 autres pays, demain en discussion au Conseil Agriculture à Bruxelles. Cependant, affirme la Commission, aucune demande d’autorisation n’a encore été reçue au titre de la législation sur les nouveaux aliments. Et si une demande d’autorisation devait être soumise, l’EFSA l’évaluerait.
Manifestations dans toute l’Italie
Même les agriculteurs indépendants descendus dans la rue s’attaquent aux nouveaux aliments. Mais pas seulement. Les agriculteurs seront dans la rue pour une durée indéterminée à partir du 22 janvier, lit-on sur la page Facebook du comité avec des mobilisations à Frosinone, Latine, Turin, Reggio d’Émilie,Modène, Bologne, Florence, Milan, Rome, Caserte e Naples, mais aussi dans diverses villes d’Ombrie, de Sicile et des Pouilles. Dans le Latium, à Viterbe, une trentaine de tracteurs venant de toutes les régions de Tuscia ont paralysé la Via Cassia. A Bologne, plus de 200 véhicules ont rendu la mobilité difficile et une délégation de 4 tracteurs s’est rendue directement sous la Région.
Dommage également pour les consommateurs
Parmi les manifestants figuraient également des personnalités connues des camps conspirationnistes et anti-vax. A Pescara, 300 personnes descendent dans la rue contre les diktats des multinationales, à Grosseto l’UE et les champs incultes sont en ligne de mire. Trahie par l’Europe, L’Agriculture se meurt, Agriculteurs et consommateurs victimes de la guerre des prix, Réveillez-vous ! » lit-on sur les banderoles. A sa tête se trouve Danilo Calvani, ancien leader du Mouvement du 9 décembre Forconi, aujourd’hui à la tête des Paysans Traditi. Nous sommes dans le désastre, les taxes, les accords internationaux, même bilatéraux, avec des pays qui permettent que les marchandises arrivent ici en morceaux, ils nous tuent et nous n’avons plus de représentants syndicaux. Les grandes confédérations agricoles nous ont trahis, ajoute-t-il avec amertume. Il prévient ensuite : les consommateurs seront également lésés, car ils ne mangeront pas de produits italiens. Nous sommes épuisés : nous risquons une crise alimentaire très grave si nous ne commençons pas à manger des criquets, des vers et de la viande synthétique. Ils veulent nous emmener ici.
Manifestation en Europe
Dans le document à l’UE, élaboré par les délégations italienne, française et autrichienne et soutenu par celles de République tchèque, Cipro, Grèce, Hongrie, Luxembourg, Lituanie, Malte, Roumanie e Slovaquie, les pays exigent qu’avant toute autorisation commerciale, la Commission européenne lance une consultation publique complète sur la viande cultivée en laboratoire et mène une évaluation d’impact complète et factuelle. De plus, les produits à base de cellules ne peuvent jamais être définis comme de la viande.
Le risque de dire adieu au blé dur
La protestation porte également sur l’adieu à la mono-succession des cultures. Une question particulièrement sensible dans la Tavoliere delle Puglie (les tracteurs ont également manifesté à Foggia), qui a toujours été la patrie du blé dur, car avec l’obligation de rotation des cultures, il faudra en effet produire deux fois moins de blé. Un sujet très sensible dans les Pouilles, où la protestation a également été soutenue par la Confagricoltura : nous partageons l’exaspération des agriculteurs qui anime les manifestations d’associations spontanées ces derniers jours – a expliqué le président de la Confagricoltura Bari-Bat, Massimiliano Del Core – et notre L’organisation a la responsabilité de maintenir un haut niveau d’attention sur les questions qui concernent l’avenir de nos entreprises.
Abonnez-vous aux newsletters de L’Economia
Quoi qu’il en coûte de Federico Fubini
Les défis pour l’économie et les marchés dans un monde instable
L’Europe compte par Francesca Basso et Viviana Mazza
L’Europe, les Etats-Unis et l’Italie qui comptent, avec des innovations et des décisions importantes, mais aussi des petites histoires notables
Encore une chose de Massimo Sideri
Du monde de la science et de l’innovation technologique, des nouvelles qui changent nos vies (plus qu’on ne le pense)
Et n’oubliez pas les newsletters
Les opinions sur l’économie et l’économie 18h
Corriere della Sera également dans WhatsApp. assez Cliquez ici pour vous abonner à la chaîne et être toujours mis à jour.
22 génération 2024
© TOUS DROITS RÉSERVÉS
#Marche #des #tracteurs #après #France #lAllemagne #protestation #des #agriculteurs #aussi #Italie #Corriere.it
1705955604