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Marban « Marbre » (2024) – Critique sur MondoSonoro

Marban « Marbre » (2024) – Critique sur MondoSonoro

2024-05-06 11:08:22

Il y a une singularité dans Marban, ce que même ses détracteurs probables devraient admettre. Une singularité qui l’emporte même sur la familiarité qui les unit à l’atelierl’autre groupe de Getxo avec lequel ils partagent quelques éléments et une certaine philosophie musicale et vitale.

Le fait est que le jeune quintette dépasse de loin ce qui s’est passé dans leurs premiers épisodes de 2017 et 2020 (“Léviathan” et « Magna Moralia ») pour créer ce propre cosmos, qui, comme je le dis, peut vous captiver ou non, mais ne jamais discuter. “Marbre” C’est un de ces albums qu’on qualifiait de conceptuel. Il est alimenté par un goût pour la pop radicale et véhémente, poétique et ardente, à tel point qu’il peut parfois être confondu avec la fragilité du post-punk et avec ce sous-genre des chansons qui se dansent les larmes aux yeux. Disons plus The Cure que The Smiths, même s’il y a les deux, peut-être à cause de la volonté de s’envelopper dans des claviers emphatiques et brumeux, avec des guitares spirales.

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Dans le même temps, Marban a créé un sous-texte plein de références classiques avec la Méditerranée et la Grèce comme points chauds, ce qui correspond à leur rhétorique d’honnêteté sur ce qu’ils font (souvent aussi radical et très contre). C’est peut-être la mélancolie transgressive dont ils parlent.

Les onze chansons témoignent d’une conception élaborée et concentrée, d’un goût pour le détail baroque avec le chant pompeux de Guillermo, à la limite d’une sorte d’histrionique suggestive. De même, il perfectionne une symbologie où la « Statue » est une image d’exemplarité, le « Serpent » représente l’envie, ou encore « Un poignard » est associé à l’épée pour créer une dichotomie entre méchanceté et vertu. Et le générique « Marbre » se constitue comme symbole et pilier de pureté et d’éternité. Athéna ou Pénélope apparaissent de la même manière comme une évocation de nostalgie et de nostalgie, tout en se martyrisant avec des images de douleur et/ou trouvant un soulagement dans l’acceptation de leur propre vulnérabilité. Ce n’est pas vraiment un discours courant pour les hommes dans la vingtaine. Force est de constater que, comme ils l’avouent à Olivia à la fin de l’album, ils ne sont pas en marbre.

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