La cour d’appel du Hainaut a prononcé une condamnation à l’encontre de la mère de la petite Talya. Cette dernière a écopé d’une peine de 12 mois de prison avec sursis probatoire de cinq ans pour homicide involontaire. Les faits remontent au 12 juillet 2021, lorsque la mère a laissé sa fille de huit ans seule à la maison en compagnie de deux chiens de race American Staff. Malheureusement, l’un des chiens a attaqué la fillette qui en est décédée suite à ses blessures. Dorénavant, la condamnée se voit interdire la détention de chiens, quelle que soit leur race.
Par ailleurs, le chien confisqué lors du premier jugement sera euthanasié si jamais il est récupéré par la condamnée. La SPA a signalé que la police de La Louvière s’est rendue au refuge vendredi dernier où le chien avait été recueilli il y a plus de deux ans après l’incident. L’objectif était d’exécuter un arrêté du bourgmestre visant à le restituer à la propriétaire, à savoir la mère de Talya, en vue de son euthanasie. La SPA s’est opposée à cette restitution et risque des poursuites pour cette action. Elle a donc décidé d’introduire un recours en extrême urgence devant le Conseil d’Etat pour suspendre cet arrêté du bourgmestre local.
La SPA a également souligné que le chien en question, nommé Iron, n’a jamais posé de problème avec leur équipe. Ils affirment que s’il y avait le moindre doute quant à son implication dans la mort de Talya, ils ne s’en battraient pas autant pour lui. La Société Protectrice des Animaux tient à rappeler que Iron a connu un mauvais départ dans la vie et qu’il n’est en aucun cas responsable de ce drame. Ils affirment qu’il a toujours eu un comportement exemplaire avec leur équipe, les bénévoles et les promeneurs.
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