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Maltraitance infantile liée à une mauvaise évolution des troubles émotionnels à l’âge adulte

Maltraitance infantile liée à une mauvaise évolution des troubles émotionnels à l’âge adulte

Andrea Danese, M.D., Ph.D.

Crédit : Académie sur la violence et les abus

De nouvelles données confirment l’importance de tenir compte à la fois des mesures objectives et subjectives de la maltraitance infantile lors de l’examen de son impact sur l’évolution des troubles émotionnels. Les origines précises et les mécanismes sous-jacents qui lient la maltraitance infantile et les expériences défavorables de troubles émotionnels restent mal compris, selon l’étude.1

Bien que l’expérience objective seule ne prédise pas de manière significative la trajectoire défavorable des troubles émotionnels, les chercheurs ont reconnu l’impact de l’expérience subjective dans l’étude de cohorte prospective.

Il a été démontré que les résultats défavorables plus tard dans la vie sont influencés par les mauvais traitements subis dans l’enfance, ce qui indique qu’il s’agit d’un facteur de risque de troubles émotionnels tels que la dépression et l’anxiété.2

Andrea Danese, MD, PhD, Social, Genetic and Developmental Psychiatry Centre and Department of Child and Adolescent Psychiatry, Institute of Psychiatry, Psychology and Neuroscience, King’s College London, et des chercheurs visant à évaluer les associations relatives des mesures objectives et subjectives de la maltraitance infantile et continuité en psychopathologie avec l’évolution des troubles émotionnels à l’âge adulte.1

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La cohorte prospective de l’étude comprenait près de 1200 personnes jusqu’à l’âge de 40 ans. Les participants étaient des résidents d’un comté métropolitain du Midwest américain et ont été divisés en 2 groupes : ceux qui avaient des antécédents corroborés d’abus et/ou de négligence physiques et sexuels dans l’enfance entre 1967 et 1971, et un groupe témoin apparié sur le plan démographique sans aucun antécédent d’abus ou de négligence. négligence.

La psychopathologie actuelle et à vie a également été évaluée au même moment. Pour la mesure de l’expérience objective de la maltraitance infantile, les enquêteurs ont utilisé les dossiers judiciaires officiels, tandis que l’expérience subjective a été évaluée par auto-déclaration rétrospective à un âge moyen de 29 ans.

Selon l’analyse de l’expérience subjective de la maltraitance infantile, les enquêteurs ont identifié un nombre plus élevé de phases de suivi ultérieures avec dépression ou anxiété. Cependant, sur la base de l’expérience objective de maltraitance mesurée par les dossiers judiciaires officiels, aucune association similaire n’a été constatée.

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Les résultats ont montré que ceux qui avaient des mesures objectives et subjectives de la maltraitance infantile avaient un nombre significativement plus élevé de phases de suivi avec dépression ou anxiété par rapport au groupe témoin. De même, les enquêteurs ont découvert que les personnes ayant des mesures uniquement subjectives présentaient également une incidence plus élevée de troubles émotionnels.

Ceux qui n’avaient que des mesures objectives ne présentaient pas de risque élevé de dépression ou d’anxiété. Une association a été observée entre l’expérience subjective de la maltraitance et l’évolution ultérieure des troubles émotionnels influencés par la présence d’une psychopathologie actuelle et à vie.

L’étude a rapporté qu’elle était évidente chez les participants qui n’avaient pas de mesures objectives de la maltraitance, suggérant que l’expérience subjective s’expliquait en partie par la continuité de la psychopathologie.

Les résultats de cette étude ont fourni des informations précieuses sur le rôle des expériences subjectives dans l’association entre la maltraitance infantile et l’évolution des troubles émotionnels à l’âge adulte. Les données indiquent que la modification de l’expérience subjective de la maltraitance infantile pourrait potentiellement améliorer l’évolution longitudinale des troubles émotionnels.

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Les interventions ciblant les perceptions subjectives et les conséquences psychologiques de la maltraitance peuvent être bénéfiques pour réduire le fardeau des troubles émotionnels chez les personnes ayant des antécédents de maltraitance dans l’enfance, note l’étude.

La présence d’une psychopathologie actuelle et à vie a encore contribué à cette association, car les résultats ont souligné la nécessité d’évaluations complètes et d’interventions ciblées qui traitent à la fois des dimensions objectives et subjectives de la maltraitance infantile afin de promouvoir de meilleurs résultats de santé mentale chez les personnes touchées par l’adversité au début de la vie.

Les références:

  1. Danese A, Widom CS. Associations entre les expériences objectives et subjectives de la maltraitance infantile et l’évolution des troubles émotionnels à l’âge adulte. JAMA Psychiatrie. Publié en ligne le 05 juillet 2023. doi:10.1001/jamapsychiatry.2023.2140
  2. Iapoce C. Troubles de la personnalité présents chez les enfants suite à un abus émotionnel. HCPLive. 2 mai 2021.

2023-07-11 03:00:00
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