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Malgré la résistance de la Pologne et de la Hongrie, les pays de l’UE se sont mis d’accord sur la répartition des migrants

Les pays de l’UE sont parvenus à un accord sur la réinstallation des migrants – malgré le fait que la Pologne et la Hongrie s’y sont opposées, une majorité qualifiée a suffi.

À ce sujet, comme il l’écrit « La vérité européenne » informe RMF FM.

Les ministres de l’Intérieur des Etats membres de l’Union européenne ont adopté jeudi à Luxembourg une décision sur la soi-disant solidarité forcée. Il s’agit de la réinstallation des migrants arrivant via la Méditerranée vers l’Italie ou Malte.

L’accord a été soutenu par des pays comme la France, l’Allemagne et l’Italie.

L’accord prévoit entre autres une “solidarité forcée”. Selon la proposition de la Suède, qui préside désormais le Conseil de l’UE, les pays auront trois options : ils pourront accepter des migrants, payer pour ceux qui ne sont pas acceptés ou choisir la soi-disant “assistance opérationnelle”.

Cette position va maintenant être discutée avec le Parlement européen. L’objectif est que le paquet migration entre en vigueur au début de l’année.

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On estime qu’environ 30 000 migrants peuvent entrer dans l’Union européenne chaque année. La Pologne en comptera environ 2 000.

La “valeur” d’un réfugié non accepté était de 20 000 euros. Par conséquent, il n’est pas difficile de calculer que le refus de la Pologne d’accepter des migrants pourrait coûter jusqu’à 40 millions d’euros.

La Pologne s’est opposée à la proposition suédoise car elle estime qu’elle sera de facto obligée d’accepter des migrants et n’aura le choix qu’entre les accepter ou payer l’équivalent financier de 20 000 euros pour chaque personne non acceptée.

La ministre suédoise de l’Intérieur, Malmer Stenergaard, a admis qu’elle ne croyait pas qu’un accord puisse être trouvé. Selon elle, il s’agit d’un accord historique car tant de pays ont pu s’unir autour de lui. Elle a rappelé que c’était le “travail acharné” de nombreux présidents précédents, ainsi que de la Commission européenne, qui pendant trois ans ont cherché cet accord.

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De son côté, la commissaire aux Affaires intérieures Ylva Johansson a admis que depuis plusieurs années le paquet asile et migration était bloqué au Conseil de l’UE, c’était “toxique”. Par conséquent, selon elle, l’UE a fait un grand pas. “Un esprit de solidarité et de confiance règne à nouveau entre nous”, a-t-elle déclaré.

Stenergaard a souligné qu'”une majorité très solide” avait voté pour l’accord. Seuls deux pays s’y sont opposés.

Pour rappel, la Cour constitutionnelle de Lituanie a mercredi déclaré inconstitutionnel une loi de 2021 qui permet aux autorités de détenir des migrants dans des centres de détention – elle a été adoptée dans le contexte de la crise migratoire provoquée par la Biélorussie.

2023-06-09 08:07:14
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