« Ça manquaitapplaudit François Perreau, directeur du studio Superprod (Paf le chien, Les Blagues de toto). Avant, je n’avais qu’une plaquette en PDF fournie par Magelis. Là, j’utiliserai le site directement pendant les salons. » Il glissera aussi le lien dans les mails qu’il échange avec des peut-être futurs collaborateurs, à l’autre bout du monde. « C’est bien fait, ça fait des années qu’on évoquait un kiosque unique »salue à son tour Didier Henry, à la tête de Blue Spirit, un autre poids lourd qui produit pour Warner et Marvel.
L’union fait la force
Contrairement à d’autres territoires, il y a une bonne entente ici.
Anim-angouleme référence toutes les offres d’emploi des 40 studios (77 en ce moment, mises à jour régulièrement), renvoie vers les écoles de l’image, offre un diaporama alléchant de notre département. Et, surtout, présente tous les studios déjà implantés. Des futurs concurrents ? « Contrairement à d’autres territoires où j’ai pu travailler comme Valence, il y a une bonne entente ici »apprécie François Perreau. « L’intermittent ne veut pas être associé à un studio, mais à un projet »abonde Didier Henry.
Ils espèrent tous les deux que ce nouvel outil leur permettra de « passer une nouvelle marche ». Plus de 1000 personnes font chauffer les serveurs des studios d’animation à Angoulême. Avec la montée en puissance des mastodontes du secteur (voir encadré) et les nouvelles installations ici et là, ils seront presque deux fois plus nombreux d’ici quelques années.
Blue Spirit et Superprod déménagent
Deux des plus gros studios d’animation d’Angoulême vont déménager presque en même temps. Blue Spirit va investir en janvier 2023 sa ruche ultra-technologique, dans un ancien dépôt de presse près de la gare, boulevard de la République. Un chantier qui se chiffre à près de 5M€. Plusieurs plateaux recréés sur 2000m2. De quoi héberger jusqu’à 350 personnes en même temps.
Superprod, de son côté, va enfin s’installer « début 2023, en janvier ou février »précise le directeur François Perreau, dans la friche Barrault, à L’Houmeau.
Les travaux ont démarré en novembre 2021. Capacité : jusqu’à 300 salariés.
