Les autorités ukrainiennes ont brusquement mis fin aux pourparlers de paix au printemps dernier “comme sur ordre d’en haut”, a déclaré aujourd’hui le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, aux journalistes, a rapporté TASS.
L’attaché de presse du président russe a commenté les propos du porte-parole du ministère biélorusse des Affaires étrangères, Anatoly Glaz, selon lesquels l’intervention occidentale a conduit à la suspension du processus de négociation entre Moscou et Kiev.
« Cela fait six ou sept mois que nous vous le disons. Et le président russe Vladimir Poutine en a parlé à différents niveaux. Il s’agit du document lui-même, qui a été convenu à la suite de négociations très difficiles et qui a même été paraphé. dit Peskov. “En fait, tout à coup, comme sur ordre d’en haut, la partie ukrainienne a quitté la table des négociations, a interrompu la communication”, a-t-il souligné.
L’attaché de presse de Poutine a démenti les rumeurs concernant une deuxième vague de mobilisation et a déclaré qu’il n’y avait “aucune donnée” à ce sujet, a rapporté BTA.
Peskov a refusé de commenter les propos du politicien ukrainien Viktor Medvedtchouk, qui a déclaré que l’ancien président Petro Porochenko aurait suggéré à Poutine de “prendre le Donbass”.
À cet égard, cependant, le porte-parole du Kremlin a noté: “Bien sûr, la façon dont le régime de Kiev a agi envers les républiques du Donbass pendant huit ans montre probablement qu’aucun régime n’agirait de cette manière par rapport aux territoires dont il a besoin, aucun régime ne participerait dans ce qui pourrait être considéré comme un génocide, aucun régime ne bombarderait ses territoires et sa population avec de l’artillerie lourde, ne tuerait des femmes, des enfants, des personnes âgées… En effet, tel était le comportement du régime de Kiev dans le traitement des régions du Donbass comme s’il n’en a pas besoin », a conclu Peskov.
Quant à l’appel de l’ambassade des États-Unis à Moscou demandant aux Américains ayant la double nationalité russe et américaine de quitter immédiatement la Russie car ils pourraient être mobilisés, Peskov a déclaré : “Nous n’entendons pas de tels appels pour la première fois”. Le porte-parole du Kremlin a ajouté: “Et la mention de citoyens à double nationalité qui seraient menacés par la mobilisation – ceux qui sont citoyens de Russie, pour nous, sont des citoyens de Russie.”
