Nouvelles Du Monde

L’ONU désigne les deux principaux responsables des émissions record de dioxyde de carbone

L’ONU désigne les deux principaux responsables des émissions record de dioxyde de carbone

Les émissions mondiales de dioxyde de carbone provenant de la combustion de combustibles fossiles atteindront des niveaux records cette année, exacerbant le changement climatique et contribuant à des conditions météorologiques plus extrêmes sur la planète.

Le rapport sur le budget mondial du carbone, publié mardi dernier dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28) à Dubaï, indique que les émissions totales de dioxyde de carbone, qui ont atteint un niveau record l’année dernière, plafonneront en 2023. Reuters a rapporté le 5 décembre.

Les principaux moteurs de l’augmentation des émissions provenant de la combustion du charbon, du pétrole et du gaz ont été l’Inde et la Chine, les deux pays les plus peuplés du monde. La croissance en Chine a été tirée par l’assouplissement des restrictions dans la deuxième économie mondiale à la suite des confinements liés au Covid, et en Inde par la demande intérieure d’électricité qui a augmenté plus rapidement que la capacité locale d’énergie renouvelable, obligeant les combustibles fossiles à combler la différence.

La trajectoire des émissions de cette année éloigne encore plus le monde de son objectif de limiter le réchauffement climatique à moins de 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels.

Lire aussi  Résultat du MP Board 2024 : résultats MPBSE des classes 10e et 12e attendus prochainement sur mpresults.nic.in

Dans l’accord de Paris sur le climat de 2015, les pays ont convenu de maintenir le réchauffement climatique à moins de deux degrés Celsius, avec un objectif de 1,5 degré. Selon les scientifiques, un réchauffement atmosphérique de plus de 1,5°C entraînerait des conséquences irréversibles, notamment des vagues de chaleur mortelles, des inondations catastrophiques et la mort des récifs coralliens.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le groupe scientifique de l’ONU sur le changement climatique, a déclaré que les émissions mondiales devraient diminuer de 43 % d’ici 2030 pour atteindre l’objectif de 1,5°C. Mais au lieu de cela, les émissions n’ont fait qu’augmenter ces dernières années.

Des scientifiques du Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur d’Helsinki ont récemment déclaré que la Chine pourrait entrer dans un « déclin structurel » des émissions de gaz à effet de serre dès l’année prochaine en raison des niveaux records d’installations d’énergies renouvelables. La Chine représente actuellement 31 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone.

Le nouveau rapport note également plusieurs aspects positifs. Ainsi, les émissions aux États-Unis et dans l’Union européenne ont diminué, notamment en raison du démantèlement des centrales électriques au charbon.

Lire aussi  Cyclisme, exploit d'Elisa Longo Borghini : l'Azzurra remporte le Tour des Flandres

Au total, 26 pays représentant 28 % des émissions mondiales de CO₂ sont sur une tendance à la baisse. La plupart de ces États sont situés en Europe, notent les chercheurs de l’organisation mondiale.

Pendant ce temps, lors de la 28e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28) aux Émirats arabes unis, l’élimination progressive des combustibles fossiles à l’avenir reste remise en question. Le projet de résolution finale du forum climatique de deux semaines, diffusé hier, contient diverses options pour l’avenir. L’un d’eux n’évoque pas du tout le thème de la « transition verte » mondiale, constate France-Presse (AFP).

L’Arabie saoudite s’est opposée à la décision d’éliminer progressivement les combustibles fossiles. Prince, ministre de l’Énergie du Royaume Abdel Aziz ben Salmane a déclaré dans une interview avec Bloomberg que la plus grande monarchie arabe était «absolument» en désaccord avec les exigences d’un certain nombre de pays lors de la conférence et n’approuverait pas une résolution comportant des engagements à abandonner le pétrole, le gaz et le charbon.

Les décisions de la conférence sur le climat nécessitent une approbation unanime, les pays qui s’abstiennent étant considérés comme ayant accepté, note l’AFP.

Lire aussi  Accident de quad : un homme de 39 ans décède à Bad Goisern

L’option la plus transformatrice comprend un appel à « une transition ordonnée et équitable loin des combustibles fossiles ». Une autre version de la résolution finale appelle à « accélérer les efforts visant à éliminer progressivement les combustibles fossiles, à moins que des opportunités d’élimination des émissions de l’atmosphère ne soient disponibles, et à réduire rapidement leur utilisation pour atteindre la neutralité carbone dans le système énergétique d’ici le milieu du siècle ou avant ».

En outre, le projet de document final contient diverses options de texte concernant la poursuite de l’utilisation du charbon, qui vont de l’interdiction des centrales électriques au charbon qui émettent du CO₂ dans l’atmosphère d’ici la fin de la décennie en cours, à l’interdiction de la construction de nouvelles centrales électriques au charbon. centrales électriques à réduire leur utilisation de 75 % d’ici 2030 par rapport à 2019. Il est également possible qu’il y ait une absence totale de clause sur les centrales électriques au charbon dans la déclaration finale de la COP28.

2023-12-06 00:21:00
1701825799


#LONU #désigne #les #deux #principaux #responsables #des #émissions #record #dioxyde #carbone

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT