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L’ONU constate une croissance du VIH au Suriname

L’ONU constate une croissance du VIH au Suriname

Les dernières publications du Programme des Nations Unies montrent que les infections à VIH sont en augmentation au Suriname. Spacieux un pour cent de la population est infectée par le VIH, mais les tabous sociaux empêchent tout contact ouvert avec les personnes infectées. Un autre gros problème est de mettre les médicaments à la portée des patients. La prévention évite beaucoup de misère dans ce domaine, mais c’est justement cela qui ne se paie souvent pas.

Peu avant la Journée mondiale de lutte contre le sida (1er décembre), des médecins comme l’interniste-infectiologue Lycke Woittiez ont plus souvent tiré la sonnette d’alarme. La sensibilisation au SIDA est en arrière-plan, car il n’y a pas d’argent pour maintenir la communauté éveillée dans ce domaine. La distribution gratuite de préservatifs n’existe plus non plus. Parfois, l’approvisionnement en médicaments anti-VIH est à peine suffisant pour le nombre de personnes infectées. La même chose se produit dans le traitement de la tuberculose.

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Woittiez et Monique Holtuin (point focal VIH) disent que le manque d’argent joue un rôle dans les soins de santé. Holtuin rapporte que tout est fait pour obtenir des médicaments alternatifs. Les procédures actuelles peuvent décourager les utilisateurs de médicaments. Par exemple, les gens reçoivent maintenant des médicaments pendant un mois au lieu de six mois.

L’adhésion aux médicaments est inévitable face à cette maladie. En l’absence de médicaments, ce processus est détruit et il faut recommencer. Une pilule par jour peut bien supprimer le virus chez la plupart des gens, il n’y a donc pas de plaintes et les gens ont la même espérance de vie que quelqu’un qui n’est pas infecté. Le virus ne peut alors plus être transmis. Ceci s’applique également aux femmes enceintes sur leurs enfants.

« Il est moins coûteux d’investir dans des médicaments, car ils fonctionnent et permettent d’économiser des coûts supplémentaires pour l’avenir », déclare Holtuin.

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Source photo : Aidsfonds

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