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L’OMS recommande d’optimiser les services de dépistage du VIH

L’OMS recommande d’optimiser les services de dépistage du VIH

Lors de la 12e Conférence internationale de l’IAS sur la science du VIH, l’OMS appelle les pays à étendre l’utilisation de l’auto-dépistage du VIH (HIVST), à proposer le HIVST pour l’initiation, la poursuite et le redémarrage de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) et à promouvoir le dépistage par le biais des réseaux sexuels et sociaux afin d’augmenter la couverture du dépistage et de renforcer l’utilisation des services de prévention et de traitement du VIH pour la population générale dans les milieux à forte prévalence et dans les populations et les régions où la couverture du dépistage est la plus faible. Ces recommandations sont émises à un moment d’opportunité unique, alors que les soins personnels et l’autotest sont de plus en plus reconnus comme des moyens d’accroître l’accès, l’efficience, l’efficacité et l’acceptabilité des soins de santé dans de nombreux domaines pathologiques différents, y compris le VIH.

Lors de la 12e Conférence internationale de l’IAS sur la science du VIH, l’OMS appelle les pays à étendre l’utilisation de l’auto-dépistage du VIH (HIVST), à proposer le HIVST pour l’initiation, la poursuite et le redémarrage de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) et à promouvoir le dépistage par le biais des réseaux sexuels et sociaux afin d’augmenter la couverture du dépistage et de renforcer l’utilisation des services de prévention et de traitement du VIH pour la population générale dans les milieux à forte prévalence et dans les populations et les régions où la couverture du dépistage est la plus faible. Ces recommandations sont émises à un moment d’opportunité unique, alors que les soins personnels et l’autotest sont de plus en plus reconnus comme des moyens d’accroître l’accès, l’efficience, l’efficacité et l’acceptabilité des soins de santé dans de nombreux domaines pathologiques différents, y compris le VIH.

Nouvelle recommandation L’auto-dépistage du VIH peut être proposé comme option supplémentaire pour le dépistage dans les établissements (recommandation conditionnelle, données probantes de faible certitude).

Bien que le dépistage du VIH soit proposé systématiquement dans certains contextes cliniques tels que les services prénatals, il existe de nombreuses opportunités manquées de dépistage parmi les personnes qui se présentent dans les établissements de santé, y compris les hommes qui ne se voient souvent pas proposer le test, même dans les contextes à charge élevée. En 2022, environ 5,5 millions de personnes vivant avec le VIH ne connaissaient toujours pas leur statut sérologique.

L’offre d’auto-dépistage du VIH dans les établissements peut accroître le recours au test et améliorer l’efficacité de la prestation de services, en particulier dans les contextes où il y a pénurie d’agents de santé et où le test du VIH n’est pas facilement disponible autrement.

Les données probantes d’une revue systématique ont montré que l’auto-dépistage du VIH en établissement peut entraîner une participation au test du VIH comparable ou supérieure à celle du dépistage standard en établissement. Une autre conclusion de l’examen était que la possibilité d’accéder au VIHST dans les établissements réduit les obstacles au dépistage et augmente la proportion de personnes testées qui se révèlent séropositives. Au Zimbabwe, l’offre du VIHST dans les cliniques de planification familiale où le dépistage du VIH n’avait pas été systématiquement proposé a augmenté la couverture du dépistage de 0,5 % à 64 % dans les 3 mois suivant la mise en œuvre (1).

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L’accès à la PrEP, qui s’est avéré très efficace pour réduire les infections à VIH, doit encore être étendu. L’OMS promeut désormais l’intensification mondiale de l’administration simplifiée de la PrEP, en mettant l’accent sur la réduction du besoin de visites fréquentes dans les établissements de santé, notamment en rationalisant les exigences en matière de dépistage du VIH. Proposer le VIHST comme stratégie alternative peut être un moyen innovant d’accroître l’accès et l’utilisation efficace de la PrEP dans de nombreux programmes. Le HIVST peut également être utilisé pour rassurer les personnes non séropositives quant à l’efficacité de leurs pratiques de prévention.

Il existe une gamme d’options de PrEP dans lesquelles l’utilisation du VIHST pourrait être envisagée, y compris la PrEP orale (quotidienne ou à la demande) et l’anneau vaginal de dapivirine. Le HIVST peut également être considéré comme faisant partie de la mise en œuvre de la prophylaxie post-exposition (PPE). Des recherches supplémentaires sur le rôle du VIHST dans la mise en œuvre d’options de prévention injectables à longue durée d’action, telles que le cabotégravir, sont nécessaires.

Lors de la 12e Conférence internationale de l’IAS sur la science du VIH, l’OMS appelle les pays à étendre l’utilisation de l’auto-dépistage du VIH (HIVST), à proposer le HIVST pour l’initiation, la poursuite et le redémarrage de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) et à promouvoir le dépistage par le biais des réseaux sexuels et sociaux afin d’augmenter la couverture du dépistage et de renforcer l’utilisation des services de prévention et de traitement du VIH pour la population générale dans les milieux à forte prévalence et dans les populations et les régions où la couverture du dépistage est la plus faible. Ces recommandations sont émises à un moment d’opportunité unique, alors que les soins personnels et l’autotest sont de plus en plus reconnus comme des moyens d’accroître l’accès, l’efficience, l’efficacité et l’acceptabilité des soins de santé dans de nombreux domaines pathologiques différents, y compris le VIH.

Nouvelle recommandation L’auto-dépistage du VIH peut être proposé comme option supplémentaire pour le dépistage dans les établissements (recommandation conditionnelle, données probantes de faible certitude).

Bien que le dépistage du VIH soit proposé systématiquement dans certains contextes cliniques tels que les services prénatals, il existe de nombreuses opportunités manquées de dépistage parmi les personnes qui se présentent dans les établissements de santé, y compris les hommes qui ne se voient souvent pas proposer le test, même dans les contextes à charge élevée. En 2022, environ 5,5 millions de personnes vivant avec le VIH ne connaissaient toujours pas leur statut sérologique.

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L’offre d’auto-dépistage du VIH dans les établissements peut accroître le recours au test et améliorer l’efficacité de la prestation de services, en particulier dans les contextes où il y a pénurie d’agents de santé et où le test du VIH n’est pas facilement disponible autrement.

Les données probantes d’une revue systématique ont montré que l’auto-dépistage du VIH en établissement peut entraîner une participation au test du VIH comparable ou supérieure à celle du dépistage standard en établissement. Une autre conclusion de l’examen était que la possibilité d’accéder au VIHST dans les établissements réduit les obstacles au dépistage et augmente la proportion de personnes testées qui se révèlent séropositives. Au Zimbabwe, l’offre du VIHST dans les cliniques de planification familiale où le dépistage du VIH n’avait pas été systématiquement proposé a augmenté la couverture du dépistage de 0,5 % à 64 % dans les 3 mois suivant la mise en œuvre (1).

Nouvelle recommandation L’autotest du VIH peut être utilisé pour fournir une prophylaxie pré-exposition, y compris pour l’initiation, la réinitiation et la poursuite (recommandation conditionnelle, données probantes de faible certitude).

L’accès à la PrEP, qui s’est avéré très efficace pour réduire les infections à VIH, doit encore être étendu. L’OMS promeut désormais l’intensification mondiale de l’administration simplifiée de la PrEP, en mettant l’accent sur la réduction du besoin de visites fréquentes dans les établissements de santé, notamment en rationalisant les exigences en matière de dépistage du VIH. Proposer le VIHST comme stratégie alternative peut être un moyen innovant d’accroître l’accès et l’utilisation efficace de la PrEP dans de nombreux programmes. Le HIVST peut également être utilisé pour rassurer les personnes non séropositives quant à l’efficacité de leurs pratiques de prévention.

Il existe une gamme d’options de PrEP dans lesquelles l’utilisation du VIHST pourrait être envisagée, y compris la PrEP orale (quotidienne ou à la demande) et l’anneau vaginal de dapivirine. Le HIVST peut également être considéré comme faisant partie de la mise en œuvre de la prophylaxie post-exposition (PPE). Des recherches supplémentaires sur le rôle du VIHST dans la mise en œuvre d’options de prévention injectables à longue durée d’action, telles que le cabotégravir, sont nécessaires.

Nouvelle recommandation Les approches de dépistage sur les réseaux sociaux peuvent être proposées comme approche supplémentaire au dépistage du VIH dans le cadre d’un ensemble complet de soins et de prévention (recommandation conditionnelle, données probantes de faible certitude).

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Les lignes directrices recommandent également que les pays élargissent l’offre d’approches de dépistage sur les réseaux sociaux (SNA) comme moyen d’accroître l’accès et le recours au dépistage du VIH. Le dépistage du VIH basé sur les réseaux sociaux est une approche pour impliquer les partenaires sexuels et toxicomanes et les contacts sociaux des personnes vivant avec le VIH et de celles qui sont séronégatives et à risque permanent, dans les services de dépistage volontaire. Cette approche comprend la fourniture aux contacts d’informations sur les services de test ou la fourniture aux contacts d’autotests.

L’OMS a déjà recommandé cette approche pour les personnes appartenant à des groupes de population clés, mais étend désormais cette recommandation à toute personne vivant dans des contextes à charge élevée.

Les résultats d’une revue systématique ont montré que le SNA peut augmenter le recours au test de dépistage du VIH – par le biais de l’auto-test du VIH ou du test standard en établissement – parmi les partenaires sexuels et les contacts sociaux des promoteurs du test. Les approches des réseaux sociaux peuvent également augmenter le nombre de testeurs pour la première fois, indiquant la valeur de ces approches pour combler les lacunes dans la couverture des tests et augmenter le nombre d’infections diagnostiquées.

“Offrir aux gens une gamme d’approches de dépistage du VIH est un moyen efficace pour les programmes d’atteindre les objectifs de dépistage, de prévention et de traitement du VIH et d’atteindre et de maintenir une faible incidence du VIH”, a déclaré le Dr Meg Doherty, Directrice des programmes mondiaux de l’OMS sur le VIH, l’hépatite et les IST.

Les recommandations mises à jour seront présentées et discutées lors des sessions suivantes de la 12e Conférence de l’IAS sur la science du VIH :

Les références.

  1. Intégration du dépistage du VIH et mise en relation dans les services de planification familiale et de contraception : fiche de mise en œuvre. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2021

2023-07-23 01:20:45
1690070791


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