Certaines obsessions aiment se cacher dans de petites choses, dans des gestes du quotidien. Le plus courant, le plus innocent. Comme le fait de se laver les mains. Pour Marta, protagoniste du roman de Simona Nuvolari Un combat inégal, publié par Rizzoli, est quelque chose de plus qu’une mesure hygiénique. Un rituel de défense contre un monde menaçant, plutôt.
Elle se lave les mains avant de toucher de la nourriture, une robe apportée par l’un des enfants pour être lavée à son tour, puis les lave à nouveau après avoir touché un membre de la famille ou un inconnu, si elle n’est pas sûre de ce qu’elle a touché, de ce qu’il a entrer en contact avec, quelle éventuelle chaîne d’infections il est porteur.