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Little Morocco Cafe à Burlington risque de fermer à cause d’une augmentation de loyer et de conflits entre propriétaire et locataire

Little Morocco Cafe à Burlington risque de fermer à cause d’une augmentation de loyer et de conflits entre propriétaire et locataire

Dans un contexte économique difficile, le secteur de la restauration est particulièrement touché. Les difficultés financières liées à la crise sanitaire ont entraîné la fermeture de nombreux restaurants. Cependant, pour certains Marocains résidant à l’étranger (MRE), les difficultés paraissent presque insurmontables. C’est le cas de Mohamed, propriétaire d’un restaurant à Fès. Incapable de supporter les charges, il lance un appel à l’aide pour sauver son restaurant de la fermeture. Cette situation est malheureusement représentative des problèmes rencontrés par de nombreux MRE qui ont investi dans leur pays d’origine et qui se retrouvent aujourd’hui au bord du gouffre. Dans cet article, nous nous intéresserons à l’histoire de Mohamed et à la manière dont sa situation est emblématique des difficultés rencontrées par les MRE dans le contexte actuel.


Le Little Morocco Cafe, restaurant familial d’Ali Amrani situé à Burlington aux États-Unis, risque de fermer ses portes en raison d’une augmentation de loyer importante. Le bail de cinq ans avec Hinsdale Properties, propriétaire de l’immeuble commercial de 150 mètres carrés, prend fin le 31 juillet 2021 et le loyer passerait alors de 2000 à 5000 dollars. Jacob Hinsdale, manager de la société, confirme l’augmentation, tout en indiquant que cela n’a pas été motivé par l’argent mais par une relation conflictuelle avec le propriétaire du café. En effet, Amrani aurait été impoli, aurait violé le Code de la santé et manqué de respect envers Hinsdale. Toutefois, Amrani accuse Hinsdale de racisme en affirmant que ce dernier a déclaré ne pas vouloir louer son bien à des gens comme lui. Le restaurant familial avait offert des repas gratuits aux personnes vulnérables pendant la pandémie grâce à un programme de l’État. Aujourd’hui, Amrani sollicite des dons financiers et de l’aide juridique gratuite pour éviter la fermeture de son établissement.

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