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L’Irlande s’apprête à éviter d’appliquer un taux d’imposition des sociétés de 15 % – The Irish Times

L’Irlande s’apprête à éviter d’appliquer un taux d’imposition des sociétés de 15 % – The Irish Times

L’Irlande est susceptible de mettre en place une taxe complémentaire, qui s’appliquerait aux grandes entreprises ayant des bases irlandaises, plutôt qu’un nouveau taux d’imposition global de 15%, selon une déclaration du ministère des Finances qui sera publiée prochainement. La taxe complémentaire appliquerait un taux effectif de 15 % aux bénéfices des grandes entreprises, mais en empruntant cette voie, cela signifierait que 12,5 % resterait en place comme seul taux d’imposition global sur les sociétés dans le système irlandais.

Les pays ont la possibilité d’appliquer le taux d’imposition effectif minimum de 15 % de diverses manières, comme indiqué dans l’accord de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Une directive de l’UE, encore à l’état de projet, définira le plan de mise en œuvre dans l’UE. Le ministère des Finances s’est engagé dans un programme de consultation avec les parties intéressées l’année dernière et la déclaration de rétroaction est la prochaine étape de ce processus.

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La taxe complémentaire – connue sous le nom de taxe nationale complémentaire qualifiée (QDTT) – s’appliquerait aux entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur à 750 millions d’euros, visant à garantir qu’elles paient ici un taux effectif minimum de 15% sur les bénéfices. Étant donné que les principaux acteurs auxquels cela s’appliquera en Irlande sont en grande partie des entreprises américaines, une question clé est de savoir comment cela s’articulera avec le système fiscal américain et en particulier avec l’impôt qu’il applique sur les revenus à l’étranger. La Chambre de commerce américaine d’Irlande, qui représente les grandes entreprises américaines ici, a fait part de ses inquiétudes quant à l’incertitude que cela pourrait créer pour les grandes multinationales.

Lors de récentes audiences fiscales du Congrès, la secrétaire au Trésor américaine, Janet Yellen, a été critiquée par les républicains qui ont affirmé que les États-Unis pourraient perdre davantage en termes de recettes fiscales pour des pays comme l’Irlande en raison de l’interaction probable des règles, une accusation qu’elle a niée. Cependant, l’administration Biden ayant peu de chances d’obtenir un soutien pour les réformes budgétaires proposées, il peut y avoir des sensibilités politiques ici pour l’Irlande. Les règles devraient figurer dans la législation nationale de l’UE d’ici la fin de cette année, bien qu’il reste une certaine flexibilité en termes de mise en œuvre progressive.

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Alors qu’un certain nombre de soumissions à la consultation initiale sur l’impôt des sociétés organisée par le ministère des Finances sur le plan de l’OCDE soutenaient le concept de QDMTT, des sources estiment que l’opinion est partagée entre les entreprises quant à savoir s’il faut emprunter cette voie ou introduire un nouveau taux de 15 %. à appliquer aux plus grandes entreprises. Le document de rétroaction devrait indiquer une préférence probable pour la voie fiscale complémentaire, mais des sources affirment que le ministre des Finances Michael McGrath n’a pas encore décidé lequel recommander au Cabinet.

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