MADRID, 4 mars (EUROPA PRESS) –
Les autorités iraniennes et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont annoncé ce samedi un accord pour appliquer de nouveaux mécanismes de contrôle afin de garantir le caractère civil du programme nucléaire iranien.
“L’Iran, sur une base volontaire, permettra à l’AIEA d’appliquer de nouvelles mesures de vérification et de surveillance appropriées. Les modalités seront convenues entre les deux parties lors d’une réunion technique qui se tiendra prochainement à Téhéran”, ont rapporté Téhéran et l’AIEA dans un communiqué conjoint. .
Le document a été publié lors de la visite de deux jours à Téhéran du secrétaire général de l’AIEA, Rafael Grossi, qui a rencontré le président iranien Ebrahim Raisi ; le ministre des Affaires étrangères, Hosein Amirabdolahian ou le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Eslami.
“Les interactions entre l’AIEA et l’Iran se dérouleront dans un esprit de collaboration et en pleine conformité avec les pouvoirs de l’AIEA et les droits et obligations de la République islamique d’Iran, sur la base de l’accord de garantie globale”, explique le texte.
De même, l’Iran a exprimé sa “volonté de poursuivre sa coopération et de fournir plus d’informations et d’accès pour traiter les questions en suspens” liées aux trois centres nucléaires qui font l’objet du pacte.
Le voyage de Grossi intervient quelques jours après que l’AIEA a déclaré que l’Iran avait enrichi l’uranium à 83,7% à l’usine de Fordo, bien au-dessus des 60% convenus dans l’accord de 2015 mais en dessous de ce qui est nécessaire pour fabriquer des armes nucléaires, bien que Téhéran ait indiqué que les différences avaient été résolues et que les déclarations concernent “une particule qui ne peut être vue même au microscope”.