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L’interdiction par l’UE des arômes fumés pour le jambon et les chips causera un « préjudice économique majeur » – The Irish Times

L’interdiction par l’UE des arômes fumés pour le jambon et les chips causera un « préjudice économique majeur » – The Irish Times

Le gouvernement a été invité à intervenir dans le cadre d’une initiative de la Commission européenne visant à éliminer progressivement les méthodes actuelles consistant à ajouter des arômes de fumée au jambon, aux tranches de viande et aux chips de bacon fumé.

L’entreprise irlandaise Kerry Group a averti en privé qu’une décision de l’UE causerait un « préjudice économique majeur » au secteur alimentaire irlandais. Dans une lettre du 30 janvier adressée au taoiseach Leo Varadkar, consultée par l’Irish Times, la société s’est déclarée « profondément préoccupée » par les changements proposés.

La commission, l’organe de l’UE qui propose des lois, avait insisté pour que l’autorisation soit arrêtée pour divers arômes de fumée pour les viandes et autres aliments, tels que les sauces et les chips. Cette décision a été prise après que l’autorité européenne de sécurité alimentaire a conclu que les problèmes de toxicité concernant les arômes étaient « soit confirmés, soit ne pouvaient être exclus ».

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Dans la correspondance adressée à M. Varadkar, Edmond Scanlon, directeur général du groupe Kerry, a déclaré qu’il estimait que jusqu’à 40 pour cent du jambon et du bacon vendus en Irlande dépendaient de la méthode d’aromatisation. L’entreprise basée à Tralee, l’un des principaux acteurs du marché des arômes fumés, a affirmé que les changements « auraient un impact sur plus de 30 milliards d’euros de produits alimentaires dans l’UE ».

Le processus actuel implique que les producteurs de produits alimentaires purifient la fumée et éliminent les composants nocifs tels que le goudron et les cendres, avant que l’arôme ne soit ajouté aux aliments, a écrit M. Scanlon. Les producteurs irlandais situés plus loin dans la chaîne d’approvisionnement ont investi dans des équipements d’usine pour ajouter des arômes aux aliments, a-t-il déclaré. La lettre, publiée en vertu de la loi sur la liberté d’information, indique que la méthode actuelle est plus rentable et plus respectueuse de l’environnement que le « fumage conventionnel » des aliments.

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L’autorisation précédente de l’UE pour les arômes de fumée avait été reconduite pour une période de 10 ans, qui doit expirer. La Commission a annoncé la semaine dernière le retrait prévu de l’autorisation du marché européen pour huit types d’arômes fumés. La décision a été prise à la suite d’un vote au sein d’un comité de sécurité alimentaire comprenant des représentants de tous les pays de l’UE, a déclaré un porte-parole de la commission. L’Irlande a voté en faveur de la proposition de ne pas renouveler l’autorisation.

Les producteurs auront deux ans pour abandonner progressivement la méthode actuelle d’ajout d’arômes fumés aux chips, sauces, soupes ou snacks, avec une fenêtre de cinq ans pour cesser d’utiliser la méthode d’aromatisation du jambon, du poisson et du fromage. La période de transition donnerait à l’industrie alimentaire le temps « de s’adapter aux nouvelles règles », a déclaré la commission.

Kerry Group a également cherché à soulever la question auprès des hauts responsables travaillant pour Mairead McGuinness, la commissaire européenne irlandaise chargée des services financiers. Patricia Reilly, chef de cabinet du commissaire, a rencontré des représentants de l’entreprise à Bruxelles en janvier, selon des rapports de lobbying. Après la réunion, Mme Reilly a fait part des préoccupations de l’entreprise à son homologue du bureau de Stella Kyriakides, commissaire européenne chargée de la sécurité alimentaire.

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Par ailleurs, Peter Kullgren, le ministre suédois des Affaires rurales, a écrit à Mme Kyriakides, déclarant que son gouvernement était « profondément préoccupé » par ces projets. La lettre du 24 janvier indiquait que la décision aurait un « impact substantiel » sur les producteurs de produits alimentaires, qui, selon lui, auraient besoin d’« au moins » entre cinq et dix ans pour rénover leurs usines.

2024-05-01 08:01:56
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