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L’innocuité des vaccins contre la COVID-19 et la grippe confirmée par une enquête de l’INSPQ

L’innocuité des vaccins contre la COVID-19 et la grippe confirmée par une enquête de l’INSPQ

Une enquête menée par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) confirme qu’aucun risque accru d’accident vasculaire cérébral ischémique (AVCi) n’est associé au vaccin contre la COVID-19, au vaccin contre l’influenza ou à la combinaison des deux.


Alors que le Québec est en pleine campagne de vaccination saisonnière contre l’influenza, à laquelle une dose de rappel contre la COVID-19 a été ajoutée pour les personnes à risque, on apprend que le signal de sécurité émis l’hiver dernier par un organisme américain n’était pas justifié.

En janvier 2023, le Vaccine Safety Datalink (VSD) avait émis un signal de sécurité après avoir détecté un lien apparent entre la combinaison du vaccin contre la grippe et celui contre la COVID-19 et un risque accru d’AVCi chez les personnes de 65 ans et plus.

Ce signal, qui avait été communiqué au public, avait entraîné une enquête des autorités de santé américaines et de l’INSPQ. Des deux côtés, on a conclu que ce risque n’était pas fondé. Cette information vient donc rassurer les personnes qui souhaitent participer à la campagne de vaccination en cours.

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Isabelle Rouleau, conseillère scientifique spécialisée en sécurité vaccinale à l’INSPQ, considère effectivement qu’il est “rassurant de savoir que ce risque n’existe pas”.

L’épidémiologiste, qui a co-signé le rapport publié la semaine dernière par l’INSPQ, explique que les signaux d’alerte émis par les systèmes de surveillance découlent souvent de données préliminaires. Elle précise que c’est une façon d’alerter les autres jurisdictions à approfondir leurs recherches, et c’est ce qu’elle a fait en collaboration avec son collègue Gaston De Serres.

Lorsqu’ils ont déclenché leur alerte, l’organisme américain se basait sur des données contenant des incohérences, mais ils ont tout de même choisi d’avertir la communauté scientifique et le public “par précaution”, estime Mme Rouleau.

Après avoir analysé en profondeur les données, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la Food and Drug Administration (FDA) américaine et l’INSPQ ont tous conclu que l’alerte n’était pas fondée.

Bien que cette enquête concernait le vaccin bivalent ComirnatyMD administré l’hiver dernier et non le vaccin monovalent à ARNm XBB.1.5 actuellement recommandé par le Comité sur l’immunisation du Québec, Isabelle Rouleau ne voit aucune raison de craindre pour la sécurité du vaccin.

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L’épidémiologiste analyse : “Historiquement, que ce soit pour le vaccin bivalent ou pour les vaccins monovalents pour la première, deuxième ou troisième dose, nous n’avons pas observé d’augmentation du risque”.

Selon la Fondation Cœur+AVC, la forme ischémique est la plus courante parmi les types d’accidents vasculaires cérébraux. Ils se produisent lorsque le flux sanguin vers une partie du cerveau est bloqué en raison de l’occlusion d’une artère.

Le contenu en santé de La Presse Canadienne est financé grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est seule responsable des choix éditoriaux.

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2023-10-17 22:30:07

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