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L’Inde, premier pays du Sud à alunir sur le pôle Sud

L’Inde, premier pays du Sud à alunir sur le pôle Sud

L’Inde, premier pays à alunir sur le pôle Sud

L’agence spatiale indienne a réussi à poser une sonde sur une zone de la Lune qui n’avait jamais été atteinte auparavant. Un succès qui fait la fierté du pays.

Il est 17h44 mercredi lorsque l’atterrisseur de l’ISRO, l’agence spatiale indienne, entame sa descente vers la Lune, quarante jours après son départ de la Terre. Au centre de commandes à Bangalore, les ingénieurs ont les yeux rivés sur un écran géant affichant la vitesse et l’altitude. La tension est palpable, les visages sont figés. Depuis quatre ans, ils travaillent sans relâche pour éviter un échec après la première tentative d’alunissage ratée en 2019.

Le module n’est plus qu’à dix kilomètres du sol. Sa caméra retransmet en direct des images de la surface lunaire, qui apparaît verdâtre, parsemée de cratères avec une texture semblable à une éponge. Cinq minutes plus tard, l’engin passe à la verticale pour la dernière étape de sa descente. Les propulseurs fonctionnent normalement et l’atterrisseur ralentit, atteignant une vitesse inférieure à dix mètres par seconde.

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Il se stabilise à trois mètres par seconde, comme s’il prenait le temps de peaufiner sa manœuvre. Toute la procédure est entre les mains d’un pilotage automatique. Et à 18h03, il se pose avec une minute d’avance sur l’horaire, sous les applaudissements, témoignant du soulagement ressenti par l’ISRO, qui avait anticipé tous les éventuels dysfonctionnements.

Le train du module a été renforcé pour mieux amortir le choc de l’atterrissage. En cas de défaillance des sondes, la séquence d’alunissage était programmée pour se poursuivre. L’engin transportait également plus de carburant pour assurer une rétropropulsion suffisamment puissante pour ralentir sa descente. L’atterrisseur, plus manœuvrable, était capable de choisir une autre zone si nécessaire. Le directeur de l’ISRO, Sreedhara Somanath, avait rassuré en déclarant : “Tant que le système de propulsion fonctionnera, il se posera”.

La mission consolide davantage la réputation de l’agence spatiale indienne en matière de vol spatial à bas coût. Elle n’a dépensé que 65 millions de francs pour réaliser cet exploit, démontrant sa capacité à envoyer un engin sur la Lune pour une somme dérisoire. L’Inde devient ainsi le premier pays à atteindre le pôle Sud et le quatrième à alunir sur la Lune, après les États-Unis, la Chine et l’URSS.

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Le premier ministre nationaliste hindou, Narendra Modi, n’a pas manqué de saluer cet exploit dès sa réalisation. “Nous sommes allés là où personne d’autre n’a réussi à aller”, a-t-il déclaré, en appelant les nations du Sud à suivre l’exemple de l’Inde.

Maintenant, le rover effectuera quelques opérations pendant quatorze jours, telles que la mesure de la température et de l’activité sismique, ainsi que l’analyse de la composition minérale et chimique du sol. Ensuite, l’ISRO a prévu de collaborer avec l’agence spatiale japonaise pour une mission en 2025, visant à envoyer un véhicule d’exploration plus sophistiqué pour étudier l’emplacement, la quantité et la qualité de l’eau au pôle Sud de la Lune.

Ces informations seraient précieuses pour les futures missions de colonisation de la NASA et de la Chine. L’exploitation de l’eau permettrait aux bases lunaires de produire de l’oxygène et du carburant, comme de l’hydrogène. Le rover conçu par l’agence spatiale japonaise sera capable de forer jusqu’à un mètre cinquante de profondeur et c’est l’ISRO qui fournira l’atterrisseur.
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