Les points quantiques ont été transformés en encre d’imprimante 3D par des chercheurs en Chine. La technique pourrait être utilisée pour fabriquer des dispositifs électroluminescents avancés ou des photodétecteurs.
L’impression 3D offre de nouvelles façons de fabriquer toutes sortes de produits différents, mais la technique repose généralement sur des polymères traditionnels. De nombreux chercheurs espèrent que l’incorporation de matériaux inorganiques dans l’encre des imprimantes 3D pourrait permettre d’imprimer des produits plus fonctionnels dotés de propriétés électroniques et optiques avancées. Bien que certaines méthodes existent où des hybrides de matériaux organiques et inorganiques peuvent être utilisés dans l’impression 3D, les composants organiques peuvent réduire la conductivité électronique et la stabilité thermique.
Aujourd’hui, une équipe de chercheurs dirigée par Hong-Bo Sun de l’Université Tsinghua de Pékin a développé une méthode laser pour imprimer des objets 3D à l’aide de points quantiques semi-conducteurs. Ces points quantiques sont des nanocristaux qui comportent un noyau de séléniure de cadmium et une enveloppe de sulfure de zinc, coiffés de ligands d’acide 3-mercaptopropionique. Lorsque deux photons sont absorbés dans un très petit volume par un seul nanocristal, sa chimie de surface change et conduit à la formation de liaisons entre les points quantiques.
Cela a permis à l’équipe de Sun de fabriquer de nombreuses conceptions à l’échelle nanométrique émettant de la lumière, notamment le badge de l’Université Tsinghua et des bâtiments du campus universitaire. Les chercheurs pensent que leur technique de liaison chimique induite par la photoexcitation pourrait bientôt être appliquée à d’autres types de nanomatériaux.
