Si le nouveau chef du parti souhaite apporter un véritable changement, il devra être plus présent aux côtés de ses électeurs que ses prédécesseurs, commente Karar :
« Depuis sa création, le CHP est un parti qui, face à la question ‘dois-je être à l’image de mon peuple ou l’inverse ?’, répond par : ‘c’est au peuple d’être à mon image’. Un vrai changement ne pourra avoir lieu que le jour où cette réponse sera intervertie, pas avant. Si le CHP pouvait encore incarner le ‘parti révolutionnaire du peuple’ il y a un siècle, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Or nous vivons dans un pays où la politique ne saurait faire l’impasse sur ce que désire le peuple. Peut-être que pour la première fois, le CHP prêtera enfin l’oreille au peuple. »