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L’impact du sexe du chirurgien sur le taux de complications et la mortalité postopératoire

L’impact du sexe du chirurgien sur le taux de complications et la mortalité postopératoire

Le sexe du chirurgien peut-il influencer le taux de complications chirurgicales et la mortalité postopératoire ? C’est ce que suggère un article publié dans Chirurgie JAMA. L’équipe canadienne à l’origine de cette étude n’en est pas à son premier essai : en 2017, elle avait déjà publié dans le BMJ des résultats provenant d’une cohorte rétrospective canadienne de plus de 100 000 patients, montrant une diminution légère mais significative de la mortalité et des complications postopératoires à trente jours après une intervention chirurgicale réalisée par une chirurgienne, en tenant compte des facteurs confondants liés aux caractéristiques des patients, des chirurgiens et des hôpitaux.

Afin de déterminer si cette différence était également présente dans des données plus fournies et à plus long terme après l’intervention chirurgicale, les chercheurs ont considéré comme cohorte rétrospective les adultes de la province de l’Ontario (Canada) ayant subi l’une des 25 interventions courantes en urgence ou programmées entre 2007 et 2019, dont les chirurgiens étaient identifiables. Au total, la cohorte finale incluait 1 165 711 patients, dont 151 054 opérés par une chirurgienne et 1 014 657 opérés par un homme.

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Après avoir pris en compte les facteurs confondants liés aux caractéristiques des patients, des chirurgiens et des hôpitaux, les auteurs ont constaté que les patients opérés par des hommes couraient davantage de risques de développer une complication postopératoire, que ce soit à quatre-vingt-dix jours ou à un an après l’intervention. L’effet est encore plus significatif en ce qui concerne la mortalité à quatre-vingt-dix jours et à un an après l’intervention.

“Des études antérieures montrent des différences dans la communication, la relation avec le patient et le type de pratique entre les médecins hommes et femmes. Par exemple, ces dernières ont tendance à mieux adhérer aux recommandations et à travailler davantage à temps partiel”, avancent les auteurs pour expliquer ces résultats. Ils soulignent néanmoins que les raisons de cette différence restent à élucider.
#Vautil #mieux #être #opéré #par #une #femme
2023-10-16 13:04:08

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