Explosion des taux d’intérêt et baisse timide des prix : l’immobilier français traverse une profonde crise. Ces fluctuations témoignent de passages mécaniques d’un cycle à un autre, expliquant ainsi pourquoi le logement traverse régulièrement des périodes de récession.
Dans sa structure, l’immobilier est assez similaire aux cycles économiques. Après une crise succède quasiment toujours une phase de reprise, constituant le moment idéal pour investir son argent.
En effet, les prix sont bas et le retour sur investissement à la suite d’une phase de récession est plutôt bon. Une période d’expansion commence, pendant laquelle l’immobilier est financé à crédit, à un coût plus ou moins élevé selon le niveau des taux.
Une fois que cette phase de croissance s’est consolidée, l’offre devient excessive et s’ajuste souvent avec du retard par rapport à la demande. Si cette dernière faiblit, comme l’offre est encore trop forte, un mécanisme de « normalisation » voire de diminution s’enclenche, menant à une récession.
La conjoncture économique joue un rôle majeur dans les fluctuations de l’immobilier
Ces phases qui se succèdent sont influencées par différents facteurs. Dans le cas de l’immobilier, le plus important réside dans l’évolution des taux d’intérêt. Les ménages et les petites entreprises financent souvent l’immobilier avec du crédit.
Ainsi, plus les taux augmentent, plus le remboursement des dettes immobilières enfle, et la moindre baisse des revenus s’accompagne d’une diminution des ventes.
La conjoncture est également un facteur essentiel : lorsque le taux de chômage augmente, les difficultés de remboursement s’accumulent, ce qui pèse sur les banques qui ont prêté.
Les moyens d’éviter les crises immobilières sont entre les mains des autorités financières
Une question subsiste : est-il possible d’éviter ces crises, ou du moins de les atténuer ? La stabilisation du marché de l’immobilier est un enjeu majeur pour les régulateurs.
Certains pays ont été plus résilients que d’autres aux crises immobilières. En France, les banques sont plutôt bien placées, car lorsqu’un ménage ou une entreprise demande un crédit immobilier, il doit avoir un apport personnel.
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Cela constitue un avantage de taille pour les banques et impose aux emprunteurs de fournir des efforts pour rembourser leur crédit. Les moyens pour juguler les crises de l’immobilier sont donc avant tout prudentiels.
Natacha Valla
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