L’IA au quotidien
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Présentée par les plus alarmistes comme le fossoyeur de centaines de millions d’emplois, l’intelligence artificielle pourrait surtout modifier les tâches et bouleverser certaines professions plutôt que de les faire disparaître.
Maintes fois annoncée, la fin du travail se fait attendre. Mais cette fois, ce serait la bonne. La dernière vague d’innovation, celle de l’intelligence artificielle (IA) et en particulier l’IA générative, réussirait là où l’informatique, les premiers robots, ou encore Internet ont échoué. Elle remplacerait l’être humain en occupant une partie des emplois qu’il exerce aujourd’hui. C’est du moins ce que laissent penser la pluie d’études sur le sujet, toutes plus alarmistes les unes que les autres.
À les lire, ce seraient ainsi 300 millions d’emplois dans le monde qui disparaîtraient ou seraient très affectés à la suite de l’essor avec l’IA générative, des emplois victimes de l’automatisation, affirme Goldman Sachs dans une analyse prospective publiée en mars, à condition toutefois que l’IA générative «offre les capacités promises». En Europe et aux États-Unis, environ deux tiers des emplois actuels seraient exposés et l’IA générative pourrait se substituer à un quart du travail. Une récente enquête du Forum de Davos sur l’avenir des métiers estime, elle, qu’en raison de l’IA et des autres évolutions, 83 millions d’emplois devraient être «éliminés» et 69 millions créés d’ici à 2027. Quand les salariés, dirigeants ou pas, sont interrogés, ils se montrent pourtant moins pessimistes qu’il
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