Objectif de la campagne de vaccination de la population est atteindre une couverture vaccinale élevée avec l’achèvement des cycles actuellement autorisés et avec les rappels pour réduire la circulation du virus et le développement de variants et, en particulier, pour prévenir efficacement l’apparition de pathologies graves et les décès. La campagne a débuté le 27 décembre 2020 en Italie et en Europe avec la journée du vaccin (effectivement le 31 décembre 2020). Les vaccins sont offerts gratuitement à toute la populationselon un ordre de priorité, qui tient compte du risque de maladie, des types de vaccins et de leur disponibilité.
Administration de rappel avec le vaccin à ARNm dans une population qatarienne ayant une réponse immunitaire sous-optimale et pouvant donc être sujette à une vulnérabilité accrue aux infections, a fait l’objet d’une recherche (Hiam Chemaitelly et autres). De cela, il a été constaté que la protection contre l’infection par Omicron diminuait après le rappel, comme pour signifier la présence d’une empreinte immunologique négative. Au vu de ces résultats, il convient toutefois de noter que les rappels vaccinaux ont permis de réduire considérablement l’infection grave au COVID, en particulier chez les personnes les plus vulnérables, ce qui réaffirme l’intérêt de santé publique de l’administration de la dose de rappel.
La prévalence et les facteurs de risque liés aux symptômes de stress post-traumatique parmi les opérateurs chinois suite à la pandémie de COVID-19, a fait l’objet d’une étude (Qi Li et autres) qui a été menée entre le 15 mars 2020 et le 22 mars 2020 à Wuhan et dans la province du Hubei, soit les premières zones les plus touchées par le COVID- 19. Plus de 40% des personnes impliquées ont ressenti des symptômes de stress plus d’un mois après le déclenchement de l’épidémie de COVID-19 et ce pourcentage est passé à 57,7% chez les agents de santé de Wuhan, en particulier les femmes ou les travailleurs de première ligne. Cette étude souligne la nécessité d’évaluations rapides de la santé mentale des professionnels de santé et préparer des interventions psychologiques adaptées en cas de situations stressantes comme les épidémies. Une étude s’est concentrée sur un aspect de première importance représenté par le mécanisme d’infection du SRAS-CoV-2 contre les cellules hôtes, car une meilleure compréhension des mécanismes impliqués pourrait représenter un élément important pour la prévention et le traitement du COVID-19 (Lu Miao et autres).
Cette étude a révélé le lien entre le RBD des pointes de protéines avec l’enzyme ACE2 de la cellule hôte, qui se traduit par un mécanisme d’endocytose virale, visible à travers le microscope à illumination structurée (SIM). Une fois l’internalisation effectuée, il y a formation et transport de vésicules dans lesquelles s’effectue la dégradation du complexe RBD-ACE2. Cela permet à son tour une sorte de recyclage qui favorise la poursuite de l’entrée du virus. Un rappel de vaccin hétérologue composé de la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 entraîne une réponse anticorps durable et plutôt importante contre le récepteur de liaison RBD. C’est ce qui ressort d’une étude (Tomohiro Takano et autres) qui utilisait un pic hétérologue par rapport au rappel homologue du vaccin Pfizer. Dans ce cas, une réponse anticorps meilleure et plus durable contre BA.1 et BA.5 a été observée, sans événements indésirables systémiques particuliers. La mémoire immunitaire spécifique vis-à-vis de la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 a été étudiée dans le temps chez différentes catégories de sujets : vaccinés, non vaccinés, convalescents vaccinés n’ayant jamais contracté l’infection (Véronique Barateau et autres).
Individus du groupe vacciné convalescent (immunité hybride), avaient les concentrations d’anticorps spécifiques les plus élevées 6 mois après la vaccination et, par rapport aux individus vaccinés sans infection, ils avaient une fréquence plus élevée de lymphocytes B mémoire. De ces données il ressort donc qu’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 est une amélioration en termes de protection par rapport à la vaccination seule. Une étude encore inédite, mais présente sur les plateformes (Anastasia Chatzilena et autres), a indiqué que à la fois la 4e dose de vaccin monovalent et la 5e dose de vaccin bivalent COVID-19 (BA.1/virus ancestral), fournir une égale avantage lorsqu’il est administré pour le rappel des personnes âgées, puisqu’ils confèrent une protection équivalente contre l’hospitalisation. La conclusion à laquelle aboutit cette étude est que chez les personnes fragiles il est actuellement conseillé d’utiliser une dose de rappel du vaccin bivalent fournir une bonne protection contre les maladies graves.
