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L’immigration au Canada : des chiffres trompeurs et des intérêts divergents

L’immigration au Canada : des chiffres trompeurs et des intérêts divergents

Les chiffres officiels de l’immigration sont totalement trompeurs.

Pour le Canada, on véhicule les fameux 500 000 nouveaux arrivants annuels claironnés par le gouvernement Trudeau.

En réalité, en 2022, près d’un million d’immigrants permanents et temporaires sont entrés, et beaucoup de ces « temporaires » deviendront permanents.

En proportion de sa population, le Canada est plus que premier au monde. Il est carrément dans une autre galaxie.

Jamais assez

Même tour de passe-passe au Québec.

Le chiffre officiel tourne autour de 50 000 par année.

Dans les faits, près de 100 000 personnes sont arrivées entre juillet 2021 et juin 2022 si vous ajoutez les « temporaires » (étudiants, travailleurs agricoles, travailleurs spécialisés, demandeurs d’asile, etc.), dont beaucoup feront des pieds et des mains pour rester et y parviendront.

Mais pour certains, ce n’est toujours pas assez. Ce ne sera sans doute jamais assez.

Qui sont ces « certains » ? Essentiellement, deux grandes catégories de gens frappent à tour de bras sur le tam-tam du « toujours plus, toujours plus ».

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Vous avez d’un côté les patrons.

Quand un patron dit « je ne trouve pas de monde », il faut décoder. Il est en train de dire « je ne trouve pas de monde au prix que je voudrais payer ».

Je ne prétends pas que son portefeuille soit extensible à l’infini.

Mais c’est nous prendre pour des cons que de ne pas admettre que le but premier de vouloir toujours plus de gens venus d’ailleurs, c’est d’exercer une pression à la baisse sur la hausse des salaires.

Évidemment, des travailleurs étrangers peuvent régler le problème précis d’une entreprise X au moment Y.

Mais cela cause des problèmes au reste de la société (dont X se fout habituellement pas mal) puisque ces étrangers devront se loger, tomberont malades, enverront leurs enfants à l’école, etc., ce qui créera une pression pour plus de travailleurs.

C’est le hamster qui tourne dans sa roue.

L’autre grande catégorie de gens qui plaident pour le « toujours plus », c’est cette nébuleuse de bien-pensants qu’on a pris l’habitude de qualifier de « gauche woke ».

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Elle pense que nous aurions pour vocation morale de soulager la misère du monde entier.

Elle pense que quiconque émet des objections est un raciste de droite, voire d’extrême droite.

Elle détourne les yeux des études innombrables qui établissent que l’immigration n’est pas un remède miracle, que son apport est limité, et qu’elle pose parfois des problèmes culturels et sociaux.

Ironie

Voyez donc la fabuleuse ironie.

La gauche traditionnelle s’est battue contre les patrons.

Ses combats nous ont donné le salaire minimum, le droit de nous syndiquer, l’assurance-maladie, plus de sécurité sur les chantiers, etc.

Historiquement, les patrons ont lutté contre tout cela, mais ont fini par céder.

La gauche woke, elle, veut toujours plus d’immigrants qui deviendront, en majorité, des travailleurs à bas salaire, exactement ce que les patrons demandent.

Comme le disait un lecteur, la nouvelle gauche et les patrons « couchent ensemble sur cette question, mais pas pour les mêmes raisons ».

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Comique, non?
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