Indice 1 : Né à Salto, en Uruguay. 2-Sa position est en avant. 3-Il s’est formé dans le Bas Danube. 4-Il a joué en Italie. Avec ces premières données, tout expert du football dirait avec certitude Edinson Cavani, même si dans ce cas particulier la réponse est fausse. Il est vrai que chaque élément mentionné s’applique aux 10 actuels de Boca, mais ils font aussi partie de la vie de Rubén Daniel Bentancourt Moralessurnommé le “clone” du Matador et que ce jeudi soir, bien qu’il ne porte pas la chemise bleu et or, il tentera d’aigrir Rivière escroquer Ressortissant uruguayen dans la Coupe Libertadores.
Ce surnom n’a pas été mérité uniquement pour des raisons géographiques et footballistiques. Il ne mesure que deux centimètres de plus qu’EC (186 contre 184), a des traits du visage similaires et quand j’étais plus jeune, quand il savait porter les cheveux longs et un bandeau dans l’équipe uruguayenne des moins de 20 ans (en 2013, il a été vice-champion du monde)la comparaison avec Cavani était inévitable, et d’autant plus qu’à cette époque l’actuel #10 xeneize Il a joué avec le bleu clair de Naples.
Cette ressemblance lui convenait bien comme fenêtre au début et ils partageaient même un représentant, mais Bentancourt a construit sa carrière avec ses propres mérites. Alors que Cavani a rapidement émigré à Palerme en Italie après avoir fait ses débuts sur le DanubeRubén est passé directement de la jeunesse à l’équipe PSV U23 aux Pays-Basle premier des sept pays dans lesquels il a joué.
Ainsi, comme Edi, il a fait ses débuts dans le Calcio : il a ajouté des minutes dans le Atalanteun club qui a acheté son pass pour 1,5 million d’euros, puis l’a prêté à Bologne (Série B), Défenseur Sportif oui Arezzo (Ligue Pro). Son passage à Defensa y Justicia, le seul club argentin qu’il a rejoint, a été éphémère : il n’a pas ajouté de minutes et, début 2017, il a rejoint Paraná du Brésilprélude à un triste retour sur ses terres car il dut descendre avec L’Amérique du Sud malgré ses 10 buts en 17 matchs.
Après avoir converti juste un petit peu en Santa Fe de Colombie et un bref cycle dans le Atlante du Mexiqueil retourne en Uruguay et se rachète : Cerro Largo, Boston River, Peñarol (trois trophées) et une étape inoubliable à travers Liverpoolavec quatre titres et être clé pour obtenir le premier championnat uruguayen du club avec 18 buts en 2023, juste un en dessous des 19 marqués par Darwin Núñez lors de ses débuts au Liverpool de Klopp.
A 31 ans et malgré le passé d’Aurinegro, il n’a pas hésité à enfiler Nationaloù dans son premier 11 matchs avec le n°9 sur le dos, il a déjà fêté trois fois, le dernier lors des débuts en phase de groupes des Libertadores au Gran Parque Central contre Libertad. Pièce maîtresse de l’offensive de l’équipe Recoba, il se rendra pour la première fois au Monumental et cherchera à être Matador. Bien sûr, comme son clone Cavani…
Quand Bentancourt faisait référence à sa ressemblance avec Cavani…
“Je ne veux pas me comparer, car je suis Bentancourt et lui est Cavani. La comparaison ne génère pas de pression ou d’inconfort pour moi, au contraire, quand on est associé à un joueur comme lui, cela génère toujours de la fierté.”
Bentancourt a fait ses débuts avec Nacional en phase de groupes contre Libertad
Coupe Libertadores – 10-4-2024