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L’exposition “Yves Saint Laurent-Formes” met en avant le travail sur les formes et les couleurs du célèbre couturier, avec une mise en scène contemporaine.

L’exposition “Yves Saint Laurent-Formes” met en avant le travail sur les formes et les couleurs du célèbre couturier, avec une mise en scène contemporaine.

L’exposition qui va ouvrir vendredi au musée Yves Saint Laurent permettra de montrer “une facette moins connue du couturier qui nous est apparue très actuelle, contemporaine, graphique”, selon Elsa Janssen, directrice du musée Saint Laurent, qui a déclaré cela à l’AFP. Les pièces qui étaient peu exposées seront présentées dans l’exposition “Yves Saint Laurent-Formes”, qui mettra en scène les silhouettes imaginées par le célèbre couturier dans le décor conçu par la plasticienne allemande Claudia Wieser. Cette exposition est organisée dans le cadre des célébrations des 60 ans de la maison Yves Saint Laurent qui incluent également des collections de six musées parisiens comme le centre Pompidou, le Louvre et Orsay.

Les panneaux céramiques, les miroirs et les sculptures de Claudia Wieser seront en résonance avec les formes pures, graphiques et colorées des vêtements, chapeaux et chaussures. “On révèlera d’autant plus son génie et la pérennité de son œuvre en invitant des artistes vivants contemporains à poser leur regard sur l’œuvre d’Yves Saint Laurent”, souligne Elsa Janssen.

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Le travail sur les formes a commencé dès 1958, lorsque Saint Laurent a créé la ligne “Trapèze” chez Christian Dior. La recherche de la ligne pure et de la verticalité s’exprime notamment dans le “jumpsuit” (combinaison) créé en 1968, que l’on retrouvera dans plusieurs collections ultérieures. La couleur, utilisée de manière radicale, contribue également au perfectionnement du travail sur les formes. “Dès la fin des années 60, il fait des assemblages qui sont presque contre-nature en haute couture”, souligne Serena Bucalo-Mussely, responsable des collections du musée. Une tenue avec des “blocs” de couleurs bleu, bleu électrique, rouge est ainsi rehaussée avec une étole fuchsia et l’élément jaune vif vient souligner la coupe nette d’une veste noire.

Cependant, le manteau blanc avec des bandes noires de la collection Mondrian de 1965, bien qu'”intemporel”, n’est pas complètement moderne car il est en vraie fourrure, précise Elsa Janssen.
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