Des efforts sont en cours pour afficher une exposition controversée bloquée du public au musée de la ville de Las Vegas, NM, dans une autre institution publique à quelques minutes: New Mexico Highlands University.
Mais la situation reste délicate.
L’exposition, qui comprenait des artefacts religieux liés à un groupe de cavaliers de nuit à capuchon de la fin des années 1800, s’est arrêtée brusquement plus tôt cette année après que des photos d’hommes portant des capuchons et posant devant l’exposition à l’intérieur du musée sont apparues sur Facebook.
Les responsables de la ville ont cité de nombreuses préoccupations concernant l’exposition, allant de la détérioration de l’état du musée aux pénuries de personnel et à l’intégrité de l’exposition elle-même.
Le développeur de contenu Shane Flores a déclaré que l’université avait “accepté en principe” d’héberger l’exposition, baptisée Esprit de la Terre : La Demeure des Masqueurs du Cap Blanc dans les montagnes de Sangre de Cristo.
“Il n’y a pas de plan”, a-t-il dit. “Il est entendu que l’université est favorable à l’accueil de ce [exhibit] si les étoiles s’alignent dans le bon sens.
Que l’exposition de Flores inclue des reliques religieuses censées être liées à un groupe de résistance de nightriders connu sous le nom de Las Gorras Blancas, ou les White Caps, est une autre histoire.
Les reliques, vues en personne seulement par quelques privilégiés, comprennent des dizaines de statues religieuses. Parmi eux se trouve la vierge sans yeux, ou une Vierge Marie sans yeux. On dit que les cavaliers de nuit ont prié pour la vierge sans yeux prêter ses yeux à la lune, leur donnant de la lumière pour voir dans l’obscurité dans leur bataille contre l’accaparement des terres par les colons blancs. Les membres du groupe clandestin abattaient des clôtures et brûlaient des granges lors de raids nocturnes et portaient des sacs de jute et des cagoules blanches sur la tête pour cacher leur identité, selon des récits historiques.
Depuis que les responsables de la ville ont empêché l’exposition d’être présentée au musée de la ville de Las Vegas, provoquant une bataille juridique, une rupture est apparue entre Flores et son oncle, Lorenzo Flores, qui dirigeait la collection d’artefacts de familles descendantes de Las Vegas. Gorras Blanca.
Rock Ulibarri, à droite, et Rebecca Schaller déplacent des éléments d’un sujet controversé adresse exposition à Las Vegas, NM, le mois dernier.
Un autel et les artefacts ont été retenus en otage dans le musée de la ville après que Lorenzo Flores et d’autres ont déposé une pétition pour empêcher la ville de retirer l’exposition. Un règlement a finalement été conclu et tous les objets ont été transférés au domicile de l’un des descendants des nightriders, a déclaré Lorenzo Flores.
Shane Flores a déclaré qu’il était peu probable que son exposition contienne les artefacts “compte tenu du comportement” de son oncle.
Lorenzo Flores ne sait pas non plus si les reliques feraient partie de l’exposition de son neveu. Il a dit que les membres d’un adresse liés à Las Gorras Blancas qui étaient en possession des reliques ont perdu confiance en son neveu après avoir refusé de signer immédiatement un accord avec la ville qui aurait permis la collecte des reliques au musée. Shane Flores a déclaré qu’il ne tenait pas les objets en otage car il était accusé, mais qu’il attendait d’obtenir un avocat avant de signer un accord.
UN adresse est un lieu de culte pour une société d’hommes appelés pénitents. La adresse relié à Las Gorras Blancas est unique et contrairement aux plus traditionnels violet du nord du Nouveau-Mexique, a déclaré Lorenzo Flores.
“Notre adresse existe en tant que natif d’origine adresse; c’est du cru », a déclaré Lorenzo Flores plus tôt cette année. « Il a le sien [songs] et [prayers]. Nous ne sommes pas connectés au dogme ou aux attentes catholiques européens.
Pour sa part, Lorenzo Flores a déclaré qu’il travaillait également avec Highlands pour exposer les artefacts au public.
“Dès que nous verrons ce que dit Highlands, nous espérons ouvrir l’exposition en janvier”, a-t-il déclaré. “C’est ce que nous espérons que le plan est et jusqu’à présent, les signaux que nous recevons de Highlands ont été très positifs car Highlands est lié à la communauté, et c’est probablement le meilleur endroit où il aurait pu être placé en premier lieu.”
Le Dr Eric Romero, membre du corps professoral du Département de langue et de culture de l’université, a déclaré que la présentation de l’exposition était « sur la table », mais restait dans les limbes.
Romero a déclaré que Shane et Lorenzo Flores avaient approché le président de l’université Sam Minner au cours de l’été à différentes occasions.
“Dr. Minner a parlé à différentes entités sur le campus de la facilitation pour que cela se produise, et nous avons donc obtenu l’approbation de différentes entités sur le campus – pas que ce soit vraiment nécessaire, mais il voulait juste s’assurer qu’il couvrait toutes les extrémités en ce qui concerne les gens compréhension », a-t-il dit.
L’enjeu est de déterminer le lieu “compte tenu des critères de l’installation”, dont la sécurité, a-t-il précisé.
“Essentiellement, nous examinons des artefacts sacrés et nous voulons nous assurer qu’ils sont protégés”, a-t-il déclaré. “Pour le moment, nous prévoyons cela, mais nous n’avons vraiment rien de définitif.”
Romero a déclaré qu’il agissait en quelque sorte comme un arbitre entre Lorenzo Flores et son neveu.
“J’espère que nous pourrons arriver à une direction commune, mais c’est une situation réelle”, a-t-il déclaré.
Ulibarri, un descendant direct du groupe de nightriders Las Gorras Blancas, discute des histoires transmises dans sa famille tout en montrant un tableau.
Romero a dit qu’il connaissait les deux hommes. Shane Flores était son élève dans le programme d’études culturelles hispano-amérindiennes, a-t-il déclaré.
“Je travaille aussi avec Lorenzo depuis des années et des années, donc je suis dans cette position difficile d’essayer vraiment de les réunir”, a-t-il déclaré. « J’ai la responsabilité de la part de l’université de les rassembler. Il va falloir discuter et communiquer.
Romero aura du pain sur la planche au milieu de l’acrimonie persistante entre les deux acteurs clés de l’exposition.
“À ce stade, nous essayons de clarifier où [the exhibit would be displayed] et ensuite à partir de là… procéder à la communication où nous pouvons avoir un accord en place », a-t-il déclaré.
Shane Flores, qui a développé l’exposition, a déclaré que l’accent n’était jamais mis sur les artefacts religieux. L’exposition est centrée sur le concept de vouloirvaguement traduit par l’amour du patrimoine, et sa relation avec la confrérie des pénitents et Las Gorras Blancas.
« Nous avons invité le adresse faire l’une des deux choses », a-t-il déclaré. «Premièrement, faites-nous part de vos commentaires sur le matériel, c’est-à-dire mon matériel, mon écriture, mes recherches. L’autre chose était de nous apporter des artefacts.
L’exposition est restée en attente pendant environ deux ans car “ils ne proposaient aucun artefact”, a-t-il déclaré.
Les artefacts sont arrivés tard dans le processus, a-t-il dit.
“Les artefacts ne définissent pas l’exposition”, a-t-il déclaré. “Ils faisaient simplement partie de l’exposition que le adresse nous a apporté.
C’est alors que les projets d’affichage de l’exposition se sont heurtés à un obstacle. Après la livraison des objets au musée de la ville, des photos sont apparues sur Facebook montrant des membres du adresse portant des cagoules semblables au Ku Klux Klan devant l’écran, incitant le maire de Las Vegas, Louie Trujillo, à intervenir.
“En tant que maire, comment puis-je tolérer ce type de comportement de nos jours?” Trujillo a demandé à l’époque.
Lorenzo Flores a déclaré que le port de cagoules faisait partie d’un rituel que les gens auraient compris si la ville avait autorisé l’exposition.
Shane Flores attribue la controverse à une vendetta personnelle.
“Moi-même, mon entreprise et le personnel du musée ont été pris dans une bataille personnelle entre Louie Trujillo et Lorenzo Flores”, a-t-il déclaré.
“Maintenant, je pense que la chose sur laquelle vous devriez faire un reportage, mais vous ne le ferez probablement pas, est la suivante : Louie Trujillo et Lorenzo Flores sont deux petits pois dans une cosse, OK ?” il ajouta. “Ils fonctionnent de la même manière parce que c’est ainsi que le fonctionnement et l’exercice du pouvoir à Las Vegas ont fonctionné pendant 100 ans parce que ses structures de pouvoir sont fondamentalement corrompues.”
En mars, le maire a reconnu que l’implication de Lorenzo Flores dans l’exposition était inquiétante, affirmant qu’il avait mis en doute l’intégrité de l’ensemble de l’exposition lorsqu’il a découvert que Lorenzo Flores en faisait partie, mais il a nié que le problème était enraciné dans un conflit personnel.
“Je n’ai pas de conflit avec Lorenzo, donc cela n’a rien à voir avec le fait que j’aie un conflit avec qui que ce soit”, a-t-il déclaré. “Cela a tout à voir avec la préservation de l’intégrité et du caractère sacré des… pénitents.”
La «raison entière» pour laquelle il s’est opposé à l’exposition est «à cause du manque d’histoire qui a été écrite sur l’implication» entre la confrérie des pénitents et Las Gorras Blancas.
“Cela n’avait rien à voir avec des conflits personnels ou quoi que ce soit du genre”, a déclaré Trujillo. “Je n’ai aucun conflit avec qui que ce soit.”
Le procureur de la ville de Las Vegas, Scott Aaron, a déclaré que la plus grande préoccupation de la ville concernant le logement des artefacts religieux dans un musée nécessitant des rénovations était la responsabilité. Le bâtiment nécessite des réparations importantes, a-t-il dit.
“Nous avons demandé à des inspecteurs en bâtiment d’aller jeter un coup d’œil à ce bâtiment, et ce bâtiment a des problèmes assez graves”, a-t-il déclaré. “Nous savions qu’il y avait des problèmes, mais nous n’en savions pas l’ampleur jusqu’à ce que les inspecteurs en bâtiment passent par là.”
Aaron a déclaré que les artefacts religieux sont « irremplaçables ».
“Nous ne voulions pas qu’ils soient hébergés là-dedans parce que nous savions qu’il y avait des problèmes d’humidité”, a-t-il déclaré. “Je veux dire, c’est juste un vieux bâtiment.”
Aaron a déclaré que le musée serait fermé dans un avenir prévisible.
Il a qualifié l’Université des Highlands du Nouveau-Mexique de “bien meilleur lieu” pour présenter l’exposition. Il a qualifié l’université de «lieu de choix ici en ville» avec des conservateurs capables de conserver les artefacts dans un environnement à température contrôlée.
“Si je devais emmener mes enfants voir cette exposition, ce que j’aimerais faire, je préférerais de loin que ce soit à Highlands”, a-t-il déclaré.
Lorenzo Flores garde l’espoir que le public aura une occasion rare de voir les artefacts, qu’il a qualifiés de fenêtre sur le passé.
« En attendant, nous construisons un nouveau adresse,” il a dit. « Une fois que nous prenons [the religious artifacts] des hauts plateaux [if they are exhibited there]ce adresse va être construit et ils y resteront pour toujours.
