“Activistes”, “avocats du climat”, “actionnistes”. Ils nomment leur fonction différemment, mais ils ont un point commun: vouloir faire avancer la cause du climat au sein du secteur financier. En faisant pression sur les banques depuis l’extérieur ou en les sensibilisant à ces questions depuis l’intérieur. Ces profils engagés font aussi un constat commun: des progrès ont été effectués ces dernières années, la finance durable est passée d’un vecteur marketing à une considération stratégique pour la direction d’une banque, et le grand public. Mais ces pas en avant sont loin d’être suffisants pour atteindre les grands objectifs climatiques définis par la communauté internationale, ont reconnu ces participants à une table ronde organisée jeudi lors de Building Bridges.
La conférence sur la finance durable organisée cette semaine à Genève avait elle-même été la cible d’une action des activistes du climat BreakFree, lundi, qui voulaient dénoncer le greenwashing. Mais la table ronde de jeudi n’a pas donné lieu à un déversement de déchets ou des déploiements de banderoles. L’heure était plutôt à la réflexion sur le meilleur moyen de peser sur le secteur bancaire.
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