Le directeur de l’AIE, Fatih Birol, s’est exprimé lors de la conférence de presse à la Commission européenne sur un “défi sérieuxPourtant, les mesures actuelles sont utiles, a-t-il dit, car sans elles, le possible manque à gagner l’année prochaine aurait oscillé autour de 60 milliards de mètres cubes.
L’UE a déjà fait de grands progrès dans la réduction de sa dépendance au gaz russe, mais ce n’est pas encore exclu zone dangereuseLes conditions qui ont permis à l’UE de reconstituer à la hâte les stocks cette année ne se répéteront pas l’année prochaine, prévient-il.
De la solution est simple (et difficile à la fois) : il faut continuer comme on le fait maintenant, et continuer à économiser l’énergie. Cela peut se faire, par exemple, en élargissant encore la politique de subventions pour les mesures d’isolation des bâtiments ou en remplaçant les systèmes de chauffage fonctionnant aux combustibles fossiles par des systèmes de pompe à chaleur fonctionnant à l’électricité. L’UE doit également continuer à accélérer sa concentration sur les énergies renouvelables, déclare l’AIE.