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L’escroc wallon numéro un : Stéphane Coszack continue ses méfaits

L’escroc wallon numéro un : Stéphane Coszack continue ses méfaits

Ils portent les noms de Gregory, Sophie, Lionel et Edwin. Tous ont été dupés par Stéphane Coszack, également connu sous le nom de “l’escroc numéro un de Wallonie”. Après avoir été embauchés par l’entreprise Hercos Group, les quatre personnes ont rapidement découvert que leur salaire ne serait pas versé sur leur compte bancaire. Comme tant d’autres victimes avant eux.

Toujours le même comportement

Nous sommes en 2005 lorsque le sombre parcours judiciaire de ce quadragénaire commence. À l’époque, Stéphane Coszack est jugé pour avoir monté une escroquerie autour de Dani Lary, ce magicien illusionniste aujourd’hui oublié, mais très connu à l’époque pour ses apparitions dans le célèbre Cabaret du Monde de Patrick Sébastien. Dani Lary devait se produire en Belgique et Stéphane Coszack avait mis en prévente plusieurs centaines de billets. De faux billets, précisons-le. L’escroc est condamné le 19 janvier 2005 à Bruxelles, puis le 22 novembre 2006 à Charleroi, pour d’autres affaires.

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Sophie raconte les huit jours passés chez Hercos, l’entreprise de Stéphane Coszack : “J’étais tellement heureuse d’avoir obtenu un CDI, je me suis sentie humiliée.”

En novembre 2017, par contumace, l’escroc est condamné à trois ans de prison ferme et à payer les arriérés de salaire à une demi-douzaine de collaborateurs. En 2021, le tribunal correctionnel lui inflige à nouveau une peine de 30 mois de prison. Stéphane Coszack touche à tout : discothèque, design graphique, impression de tracts, etc. Ce lundi matin, les quatre victimes espéraient au moins voir l’escroc comparaître devant le tribunal correctionnel de Charleroi. En vain…

Le parquet du travail reproche à Stéphane Coszack des problèmes de rémunération, l’absence de contrat de travail et d’assurance légale, ainsi qu’un problème de paiement des congés payés, entre autres. Le 19 novembre 2019, une visite surprise au siège de l’entreprise place de la Digue à Charleroi, visant à vérifier les conditions de travail et la rémunération des employés, permet aux enquêteurs de découvrir Stéphane. “D’emblée, ce dernier reconnaît être en retard sur certains salaires pour les mois de septembre et d’octobre. Il s’engage à régulariser la situation d’ici le 22 novembre et à fournir les documents manquants d’ici le 16 décembre. Convoqué pour être entendu à cette date, il ne s’est jamais présenté” rapporte le parquet du travail dans son introduction. Par la suite, les employés de l’entreprise déposent plainte, dont Grégory, le webdesigner, qui n’a reçu qu’un acompte.

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Un bar à chicha

Depuis lors, Stéphane Coszack continue ses agissements. Dernier fait en date : l’ouverture d’un bar à chicha où les cotisations sociales présentent un impayé de plus de 5.300 euros, sans oublier l’absence d’assurance légale et une dizaine de travailleurs non déclarés. Pour le parquet du travail, cela témoigne du fait que l’escroc n’a pas encore compris et qu’il est probablement peu probable qu’il remette en question son comportement. Alors que faire ? Demander la peine maximale possible (3 ans) contre cet homme désormais en liberté provisoire en attendant un bracelet électronique depuis avril dernier. “Tant qu’il n’est pas derrière les barreaux, il ne respectera pas les lois belges et n’aura aucun respect pour les travailleurs”, ajoute le parquet du travail. Du côté des victimes de Stéphane Coszack, on ne se fait guère d’illusions quant à la possibilité de récupérer un jour l’argent qui leur est dû.

Le jugement est prévu pour le 6 novembre.

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