Si vous pensiez que Testament de Denys Arcand caricaturait les militants d’extrême gauche, vous découvrirez que la réalité dépasse la fiction ! Une jeune journaliste française a infiltré le mouvement et a pu dévoiler leur véritable nature.
Tous les sceptiques qui estiment que les chroniqueurs du Journal exagèrent lorsqu’ils abordent les dérives et les dangers du wokisme devraient lire le livre Les nouveaux inquisiteurs de Nora Bussigny, qui vient de paraître au Québec.
INTOLÉRANCE, EXCLUSION ET DISCRIMINATION
Oui, les militants d’extrême gauche existent. Oui, ils sont ridicules. Oui, ils sont pleins d’incohérences. Oui, ils peuvent être violents et haineux.
Nora Bussigny a effectué du véritable journalisme d’enquête à la première personne. Pendant un an, elle s’est “déguisée” en militante d’extrême gauche, adoptant leur langage (microagression, mégenrer, cisgenre, intersectionnalité, handiphobie) et participant à leurs manifestations, leurs groupes de parole, leurs réseaux sociaux et leurs cours (de sociologie) à l’université. Et qu’a-t-elle découvert ?
Des antiracistes qui sont racistes, des progressistes qui sont réactionnaires, des militants qui prônent la tolérance mais sont intolérants envers les hétérosexuels, les hommes, les Blancs et les personnes qui ne sont pas transgenres.
Elle a rencontré des personnages surréalistes comme Pensée (un homme barbu habillé en rose de la tête aux pieds et qui souhaite être appelé “ael”) et Nuage (qui demande à être appelé “ul”).
Elle a assisté à des “débats” à l’université où les Blancs ou les hommes étaient exclus.
Ces “prêcheurs” pratiquent la “pureté militante” : on n’est jamais assez pur idéologiquement.
Nora Bussigny raconte l’histoire hallucinante d’une femme obèse qui a été chaleureusement accueillie par les militants d’extrême gauche lorsqu’elle a écrit un livre dénonçant la grossophobie. Cependant, elle a été violemment rejetée et traitée de fasciste par ces mêmes militants le jour où elle a exprimé son désir de perdre du poids !
L’anecdote la plus révélatrice du livre se déroule lors d’un défilé de la fierté intitulé, puisqu’on est en France, la Pride radicale.
Nora est réquisitionnée pour faire partie du service d’ordre et dire aux Blancs qui participent au défilé qu’ils ne peuvent pas se mêler aux “personnes racisées” et doivent se placer en fin de cortège. Ces chantres de l’inclusion pratiquent allègrement… la ségrégation ! C’est un peu comme Rosa Parks à l’envers!
Lors d’une réunion sur les violences policières, on dénonce “la police qui tue” ET on scande des slogans tels que “un bon flic est un flic mort” et “un flic, une balle”.
Lors d’une autre réunion, on insiste sur le fait que la laïcité empiète sur les droits des femmes, sans mentionner les religions monothéistes qui sont sexistes et misogynes.
Nora Bussigny parle de leur “intransigeance maladive” et du “fascisme ordinaire défendu par de nouveaux inquisiteurs”.
ATTENTION DANGER
J’espère qu’au Québec, une jeune journaliste se déguisera en militante d’extrême gauche et infiltrera Québec solidaire, les cours de sociologie de l’UQAM ou les manifestations des antifas, afin de nous rapporter ce qui se dit à huis clos. Mais cela serait à ses risques et périls.
Lors d’une interview sur ma radio QUB, Nora Bussigny a déclaré être victime de cyberintimidation. Des événements liés à la promotion de son livre ont dû être annulés car ses employeurs craignaient pour sa sécurité.
Pour les militants d’extrême gauche, attaquer une femme est très vilain… sauf si cette femme ne pense pas comme eux !
