Nouvelles Du Monde

Les transfusions sanguines pourraient ralentir la progression de la maladie

Les transfusions sanguines pourraient ralentir la progression de la maladie

Un groupe de chercheurs américains affirme que les transfusions sanguines pourraient ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer, une affection qui ne bénéficie pas d’un traitement spécifique, rapporte Futura Santé.

La maladie d’Alzheimer, principale forme de démence dans le monde, est une maladie neurodégénérative incurable. La maladie d’Alzheimer est causée par l’accumulation d’agrégats de protéines anormaux dans le cerveau. La maladie évolue lentement – sur des années – et se termine par le décès de la personne atteinte.

Plus précisément, ce sont les protéines Tau et les peptides bêta-amyloïdes qui sont responsables : les bêta-amyloïdes s’accumulent et forment des plaques amyloïdes à l’extérieur des neurones, bloquant ainsi la communication entre les neurones. À leur tour, les protéines Tau sont déformées et présentes en grande quantité dans les neurones détruits.

La maladie d’Alzheimer est diagnostiquée principalement chez les personnes de plus de 65 ans. Malheureusement, la maladie est souvent détectée trop tard. Lorsque les premiers symptômes apparaissent tels que perte de mémoire, troubles de la parole, désorientation dans l’espace, etc., le cerveau est déjà atteint.

Lire aussi  Huit nouveaux cas de monkeypox confirmés à Mass.

Actuellement, il n’existe aucun traitement spécifique pouvant arrêter ou ralentir la progression de la maladie. Cependant, les chercheurs ont étudié un moyen d’empêcher l’agrégation des protéines bêta-amyloïdes et leur stockage dans le cerveau. Elle fait l’objet d’une étude publiée dans la revue Nature – Molecular Psychiatry, qui propose les transfusions sanguines comme solution pour ralentir la progression de la maladie.

Actuellement, les traitements testés ne fonctionnent pas, principalement – disent les chercheurs – parce que les molécules thérapeutiques sont arrêtées par la barrière hémato-encéphalique, qui isole le cerveau de la circulation sanguine et sert de filtre. Ainsi, plutôt que d’enlever les plaques amyloïdes déjà présentes dans le cerveau, les chercheurs se sont concentrés sur la prévention de l’agrégation des peptides en plaques. La solution des chercheurs est d’apporter du sang neuf aux souris malades et d’observer le développement de plaques amyloïdes.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT