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Les risques du vapotage passif sur la santé des non-fumeurs

Les risques du vapotage passif sur la santé des non-fumeurs

Le vapotage est devenu une alternative populaire au tabagisme ces dernières années, considéré comme moins nocif pour la santé. Cependant, le vapotage passif, qui implique l’inhalation involontaire de la fumée secondaire de la vapeur d’e-cigarette, peut présenter des risques pour la santé. Malgré le manque de recherche complète sur les effets du vapotage passif, il est important d’envisager les dangers potentiels pour les non-fumeurs exposés à cette pratique en pleine croissance. Dans cet article, nous examinerons les risques du vapotage passif, y compris les effets sur la santé respiratoire et cardiovasculaire, ainsi que les mesures préventives pour minimiser l’exposition à la fumée secondaire de la vapeur d’e-cigarette.


Le vapotage est très populaire chez les jeunes adultes de 18 à 24 ans, mais ses effets sur la santé sont encore controversés. Une étude menée en 2017-2018 dans 12 pays européens a montré que 16 % des adultes étaient exposés à la vapeur de cigarette électronique en intérieur. Mais qu’en est-il des effets sur la santé des non-fumeurs qui côtoient les vapoteurs ? Bien que les niveaux de substances toxiques expirées par les vapoteurs soient inférieurs à ceux du tabac, les aérosols peuvent être considérés comme une forme de pollution de l’air ambiant. Une étude menée sur des lycéens californiens montre que le vapotage passif peut accroître le risque de symptômes bronchiques et d’essoufflement. Par mesure de précaution, il est recommandé de ne pas exposer ses proches au vapotage passif, en particulier les enfants. Pour réduire le risque de vapotage passif, il est conseillé d’éviter de vapoter dans des espaces fermés, de veiller à une bonne ventilation et d’éviter de vapoter en présence de non-fumeurs et d’enfants. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) considère que les cigarettes électroniques sont « incontestablement nocives », bien que « probablement moins toxiques que la cigarette ». Cette position est contestée par d’autres instances sanitaires, comme l’Académie nationale de Pharmacie, qui estime que la vapoteuse permet d’arrêter de fumer et est moins nocive que le tabac. Cependant, en 2021, l’OMS a réaffirmé son rejet de la cigarette électronique, tandis que le Haut Conseil de la santé publique en France juge que la vapoteuse ne doit pas être proposée comme moyen de sevrage du tabac faute de recul sur ses bénéfices et ses risques. Enfin, le Comité national contre le Tabagisme (CNCT) demande l’interdiction des arômes autres que celui du tabac dans tous les dispositifs qui contiennent de la nicotine.

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