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Les risques d’inondation menacent l’isthme de Chignecto reliant la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick au Canada. Les digues construites dans les années 1600 pour retenir l’eau de la baie de Fundy et prévenir l’inondation ont besoin d’être élevées. Les gouvernements de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et du Canada se sont donné 10 ans pour les travaux de protection. Les maires d’Amherst et de Tantramar estiment que 10 ans, c’est beaucoup trop tard. Ils demandent aux gouvernements d’accélérer les travaux, car ils craignent les conséquences économiques et sociales d’une inondation partielle ou totale de l’isthme de Chignecto.

Les risques d’inondation menacent l’isthme de Chignecto reliant la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick au Canada. Les digues construites dans les années 1600 pour retenir l’eau de la baie de Fundy et prévenir l’inondation ont besoin d’être élevées. Les gouvernements de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et du Canada se sont donné 10 ans pour les travaux de protection. Les maires d’Amherst et de Tantramar estiment que 10 ans, c’est beaucoup trop tard. Ils demandent aux gouvernements d’accélérer les travaux, car ils craignent les conséquences économiques et sociales d’une inondation partielle ou totale de l’isthme de Chignecto.

La maison de Michel Grattan se trouve tout près des vastes étendues de marais de l’isthme de Chignecto, où l’herbe est plus haute que sa tête durant l’été. Les herbes qui bougent comme les vagues de la mer offrent un spectacle magnifique, mais durant les jours de tempête, il se sent inquiet. En effet, en tant qu’isthme, l’eau est présente des deux côtés, ce qui suscite de l’inquiétude quant à son avenir sur ce territoire. Cette bande de terre étroite est située entre le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, sous le niveau de la mer, et est protégée des inondations par des digues datant des années 1600. Cependant, avec la fréquence et l’intensité des tempêtes des dernières années, Michel Grattan craint que les digues ne cèdent tôt ou tard, notamment après la tempête post-tropicale Fiona, qui a causé d’immenses dégâts en septembre 2022 aux quatre provinces atlantiques. Le maire de la ville d’Amherst partage les mêmes inquiétudes, redoutant une catastrophe si une tempête de la force de Fiona venait à frapper l’isthme de Chignecto lors des marées hautes. Les scientifiques estiment que la Nouvelle-Écosse pourrait devenir une île d’ici 75 ans en raison de l’augmentation du niveau de la mer. Les gouvernements de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et du Canada ont conscience de la nécessité d’agir et ont prévu de réaliser des travaux pour élever les digues et entreprendre d’autres travaux de protection, mais Michel Grattan, le maire d’Amherst et la directrice générale de CLIMAtlantic appellent les gouvernements à accélérer la mise en oeuvre de ces travaux, car le risque d’inondation est réel et pourrait avoir des conséquences énormes sur la sécurité des communautés et l’économie. L’isthme de Chignecto est un important corridor commercial entre la Nouvelle-Écosse et le reste du Canada, avec des échanges commerciaux représentant plus de 50 millions de dollars par jour, ce qui suscite également des inquiétudes quant à l’avenir de la région. Bien que des travaux soient prévus, Michel Grattan reste inquiet et a acheté des pompes et une génératrice pour protéger sa maison des inondations.

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