Le cancer de la prostate est le cancer le plus diagnostiqué chez les hommes en France. Bien qu’il puisse être traité efficacement, les traitements peuvent entraîner des effets secondaires tels que l’incontinence urinaire, la dysfonction érectile et la fatigue. La surveillance active est une option de traitement pour les cancers de la prostate localisés qui implique une observation attentive de la tumeur plutôt que d’autres traitements invasifs. Cette approche tire parti des progrès de la technologie pour détecter les cancers de la prostate et est de plus en plus considérée comme une option viable pour les patients atteints de la maladie. Cet article discutera de l’utilisation de la surveillance active pour le traitement des cancers de la prostate localisés et examinera les avantages et les inconvénients de cette approche.
Une étude récente remet en question la stratégie de prise en charge du cancer de la prostate. Jusqu’à présent, on considérait que la surveillance active était réservée aux cancers de grade ISUP 1, représentant environ un tiers à la moitié des cancers diagnostiqués. Les résultats de l’étude suggèrent que cette stratégie pourrait être étendue, car elle présente des résultats similaires en termes de mortalité spécifique, avec moins de risques de séquelles sexuelles ou urinaires que les traitements curatifs de référence.
Cependant, la mortalité par cancer reste un risque acceptable pour les patients sous surveillance active, bien qu’il ne soit pas possible pour le moment de prédire qui a un risque plus élevé de progression du cancer. Par conséquent, la décision de traitement doit être individuelle et prendre en compte les caractéristiques de la tumeur et du patient.
En conclusion, cette étude souligne l’importance d’une prise en charge individuelle dans le traitement du cancer de la prostate. La surveillance active peut être envisagée pour les cancers peu agressifs, et les critères de sélection pour cette approche pourraient être étendus en fonction des caractéristiques individuelles du patient et de sa tumeur.
