Les règles européennes de Bruxelles au jam : la folie bureaucratique sur la table du petit-déjeuner

Les nouvelles règles votées mardi par le Parlement européen visent à apporter plus de clarté en matière de miel. Les consommateurs devraient pouvoir savoir d’où vient exactement le miel. Ce n’est pas une mauvaise approche : une économie de marché a besoin de transparence. Mais les fonctionnaires bruxellois ne vaudraient pas leur salaire s’ils ne s’étaient pas fixés de nobles objectifs. Plus précisément, ils veulent : « mettre fin à la faim, parvenir à la sécurité alimentaire et à une meilleure nutrition et promouvoir une agriculture durable. » C’est ce que dit le document de 35 pages de la Commission européenne. Mais ce n’est qu’un objectif. Vient ensuite une autre : « Assurer une vie saine à toutes les personnes de tous âges et promouvoir leur bien-être. » Cela ne suffit pas. L’objectif est également de « promouvoir une croissance économique durable, généralisée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous. » Peut-on être en colère contre ceux qui réfléchissent tant aux conséquences de la consommation au petit-déjeuner ?