Le directeur général du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, Mohamed Benchaâboun, a déclaré mardi à Marrakech que les réformes structurelles auxquelles le Maroc s’est engagé, sous la direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, constituent un “modèle de réussite” qui a conduit à d’importantes réalisations tant sur le plan quantitatif que qualitatif.
S’exprimant lors d’une séance plénière de haut niveau organisée sur le thème “Les réformes structurelles pour relancer la croissance dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA)”, dans le cadre des Assemblées annuelles du Fonds monétaires internationals (FMI) et du Groupe de la Banque Mondiale (BM), M. Benchaâboun a expliqué que le Maroc, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi, a mis en place de nouveaux mécanismes de financement tels que le Fonds Mohammed VI pour l’investissement pour stimuler l’investissement privé, ce qui aura un impact positif sur la croissance économique du Royaume.
Selon lui, ce fonds souverain s’inscrit dans le cadre du processus de réformes lancé par le Maroc, fondé sur une bonne gouvernance, une vision claire et une mobilisation des acteurs concernés. Il a également souligné que “les budgets de l’État ne peuvent pas seuls supporter les investissements majeurs nécessaires pour retrouver les taux de croissance d’avant la Covid-19”.
M. Benchaâboun a également mis en avant “le lien entre les réformes structurelles, l’engagement des pays à mener à bien leurs programmes de réformes, la coordination entre les acteurs gouvernementaux et l’identification des priorités de ces programmes”.
De son côté, Alia Moubayed, économiste au prestigieux cabinet de conseil en finances Jefferies International, a salué les réformes entreprises par le Maroc, impliquant toutes les parties prenantes et l’ouverture du pays aux marchés internationaux. Elle a également noté que le pays est en passe d’améliorer sa notation en matière d’investissement.
En ce qui concerne le processus de réformes économiques dans la région MENA, Mme Moubayed a souligné la nécessité de renforcer la présence des femmes sur le marché du travail et de promouvoir la gouvernance du secteur privé.
Pour sa part, Jihad Azour, directeur du Moyen-Orient et de l’Asie centrale au FMI, a estimé que les réformes économiques nécessitent une gestion optimale et l’adoption de mesures permettant de consolider la crédibilité des actions menées par les acteurs gouvernementaux et d’assurer la contribution de tous les intervenants.
Il a également souligné la nécessité d’associer les acteurs privés pour faire face aux répercussions des multiples crises économiques, géopolitiques et climatiques.
Quant à l’ancien Premier ministre tunisien, Mehdi Jomaa, il a fait remarquer que les réformes macroéconomiques sont cruciales dans le processus de création de richesses et de financement du secteur public, ce qui se reflète dans les politiques sociétales des pays.
Dans ce contexte, il a insisté sur la nécessité de fédérer les efforts de toutes les parties, tout en identifiant les voies de la réforme, ses objectifs ultimes et son impact sur la société.
Avec MAP
