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« Les réflexions de Stéphane Robidas sur les défenseurs du Canadien et l’avenir de son fils Justin »

« Les réflexions de Stéphane Robidas sur les défenseurs du Canadien et l’avenir de son fils Justin »

BOUCHERVILLE – Stéphane Robidas a vécu tant de rebondissements dans la dernière année qu’il ne peut guère s’arrêter aux rumeurs de transactions liées au Canadien. S’il devait perdre certains de ses protégés à la ligne bleue, il comprendrait le raisonnement de ses grands patrons. À l’approche du repêchage de la LNH, le Tricolore effectuerait des démarches afin de sélectionner avant le cinquième rang. La simple logique laisse croire que le clan montréalais offrirait de céder des ressources en défensive dans ce pacte. Pour la saison 2023-2024, Michael Matheson, Joel Edmundson, David Savard, Kaiden Guhle, Arber Xhekaj (NDLR : désolé pour cet énorme oubli à la première version), Jordan Harris, Justin Barron, Johnathan Kovacevic et Chris Wideman disposent d’un contrat. Logan Mailloux voudra mêler les cartes au camp d’entraînement tandis que Lane Hutson, Mattias Norlinder, Jayden Struble et William Trudeau voudront en faire autant éventuellement. Avec 11 sélections prévues à Nashville la semaine prochaine, il serait étonnant que le CH n’ajoute pas un ou deux défenseurs à sa banque. Ainsi, l’éventualité de voir des défenseurs quitter sous d’autres cieux n’empêche pas Robidas de dormir. “Je n’ai pas peur, je ne pense trop à ça. Évidemment, tu développes un lien avec tes défenseurs et tu veux leur bien. Mais c’est sûr qu’il risque d’en avoir trop à un moment donné avec ceux qui arrivent et les choix qui suivront. Il y a un côté business avec les échanges et le plafond salarial. Ce n’est pas que tu n’aimes pas la personne, tu as un besoin et c’est ce que tu dois payer. Comme joueur, une fois que tu comprends ça, c’est plus facile”, a témoigné Robidas à la pause d’un colloque d’entraîneurs de hockey à l’école secondaire De Mortagne où il était le président honoraire. Si les dirigeants du Canadien ont été dans l’obligation, en raison de blessures, de se tourner abondamment vers des recrues à la ligne bleue, c’est une autre recrue qui alimentera les discussions au camp d’entraînement. La réponse, Logan Mailloux, était trop facile pour vous accorder le moindre point. Robidas le sait bien aussi, mais il ne débordera pas de son mandat. “Moi, je suis là pour aider Logan avec les pratiques et le reste. Je m’occupe du joueur, de sa progression et de son évaluation. Il a de belles aptitudes, on le réalise et le reste, ce n’est pas mon département”, a cerné Robidas qui laissera Martin St-Louis et surtout Kent Hughes composer avec les autres enjeux. L’entraîneur des défenseurs du Canadien a eu trop de pain sur la planche pour épier attentivement ses parties avec les Knights de London. “Logan jouait à un autre niveau et, parfois, on dit qu’il ne prend pas soin de son jeu défensif. Mais quand il joue autour de 30 minutes, c’est beaucoup et un peu trop. Ça reste des humains, tu ne peux pas tout faire alors il faut faire attention de ne pas juger trop vite. On verra quand il jouera les vraies minutes dans un vrai environnement”, a évoqué Robidas. Il y a un an, presque jour pour jour, Robidas venait d’accepter un poste d’entraîneur adjoint avec le … Phoenix de Sherbrooke. Ce n’est qu’un mois plus tard que St-Louis l’a contacté pour lui proposer plutôt de faire le saut dans la LNH. Bref, Robidas n’a eu le temps de se familiariser avec le rôle d’entraîneur que pendant une seule saison – dans le M18AAA avec les Cantonniers de Magog – avant d’accéder à la LNH. Humble, Robidas a donc demandé l’avis de ses défenseurs du CH sur son travail. “J’ai rencontré chacun individuellement et ce n’était pas juste moi vers eux, mais aussi eux vers moi. C’est important pour moi de savoir. Ça ne veut pas dire qu’ils ont vécu leur année recrue comme la mienne”, a-t-il noté en précisant que l’expérience acquise par ses joueurs ne rendra pas le travail plus facile puisqu’un progrès collectif sera exigé. “Je suis un émotif et un braillard donc je pleurais” L’exclusion des séries du Canadien aura, à tout le moins, permis à Robidas de suivre le fabuleux parcours de son fils, Justin, avec les Remparts de Québec jusqu’à la conquête de la coupe Memorial. Aussi calme sa voix peut sonner, Robidas a été touché droit au cœur. Justin Robidas “Moi, je suis un émotif et un braillard donc je pleurais”, a confié avec franchise celui qui a savouré le tout en se déplaçant à Rimouski, Gatineau, Halifax et Kamloops. Capitaine avec les Foreurs de Val-d’Or, Justin Robidas a eu à s’ajuster après son arrivée avec les Remparts. Au final, Robidas se réjouit des épreuves surmontées par son fils. “Je trouve surtout que c’est une belle leçon de vie qu’il pourra utiliser pour le reste de ses jours. En mars, si tu m’avais dit que les Remparts gagneraient, j’aurais dit que tu étais dans le champ. Tu ne gagneras pas tout le temps dans la vie et tu n’apprends rien si c’est trop facile”, a évoqué Robidas qui a dû bûcher pour s’établir dans la LNH et y jouer 937 parties. “À un certain point, il s’est remis en question. Il n’avait pas signé son contrat (avec les Hurricanes) et ça ne marchait pas comme il voulait. Comme parent, ça vient te chercher parce que je veux l’aider, le supporter et le protéger. Tu veux qu’il obtienne du succès, pas qu’il vive des échecs. Moi, je le sais que ça ne sera pas facile. Dans une carrière professionnelle, tu n’es pas toujours au sommet de la montagne. Tu dois apprendre à composer avec tout ça et je lui lève mon chapeau”, a ajouté le paternel. Justin Robidas, qui n’a jamais voulu jouer défenseur comme son père, a fini par convaincre les Hurricanes de lui accorder un contrat en étant un élément essentiel en séries avec les Remparts.
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