Comment prévenir la fuite des professionnels de la santé ? Ce lundi, le CHUV, le centre universitaire de médecine générale Unisanté et la Haute Ecole de la santé La Source ont dévoilé les premiers résultats d’un projet national appelé “Scohpica”. Un des chiffres reflète le malaise grandissant : 13 % des professionnels envisagent de quitter leur métier “dans les prochains mois si les conditions de travail demeurent les mêmes”. Ce taux monte à 18 % pour ceux et celles qui ont entre cinq et dix ans d’expérience.
Le projet Scohpica est d’une ampleur sans précédent, car les enquêteurs prévoient de le mener sur une période de dix ans. Ils ont reçu près de 1700 réponses de professionnels issus d’une trentaine de métiers de la santé, y compris des infirmiers et infirmières, des médecins, des pharmaciens, des ambulanciers, des physiothérapeutes et autres ergothérapeutes. “Notre objectif n’est pas de commenter ces premiers chiffres, mais d’identifier les facteurs qui incitent les professionnels à rester dans le domaine ou à le quitter, afin de proposer des pistes d’action”, souligne le Dr Ingrid Gilles, responsable de recherche au CHUV.
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