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Les prix du gaz ont augmenté de 800 %. Ainsi l’énergie est la nouvelle arme russe contre l’Occident

Les prix du gaz ont augmenté de 800 %.  Ainsi l’énergie est la nouvelle arme russe contre l’Occident

En 2014, cependant, deux sonnettes d’alarme ont retenti avec force : l’invasion russe de la Crimée, avec son annexion ultérieure, et la guerre dans le Donbass, dans laquelle des mercenaires et des forces russes ont opéré. L’invasion de l’Ukraine, qui a commencé le 24 février, aurait pu être prédite à l’avance. L’Europe, en revanche, s’est retrouvée nue. La crise du gaz, rétrospectivement, avait déjà éclaté auparavant. Avec une demande croissante par rapport à l’offre. Bien sûr, le gaz n’avait jamais connu une croissance exponentielle de cette mesure. Jeudi, le prix sur le marché européen dépassait les 180 € le mégawattheure. En août dernier, il voyageait autour de 30 euros. Début 2021, il était inférieur à 20.

Les risques pour l’hiver à venir

L’Europe est en pleine tempête. L’hiver qui s’annonce s’annonce comme l’un des plus difficiles. Pourtant, le premier choc pétrolier nous a appris quelque chose. Lorsque la guerre du Yom Kippour a éclaté en 1973 (déclenchée par les pays arabes contre Israël), les membres arabes de l’OPEP ont imposé un embargo sur l’approvisionnement en pétrole brut des États-Unis et des pays occidentaux qui soutenaient Israël. Les prix ont bondi à des valeurs sans précédent. La crise pétrolière a conduit à une récession. C’était inévitable. Mais la réaction du monde occidental, alors premier consommateur de pétrole brut, a été vertueuse. En 1974 est créée l’Agence internationale de l’énergie, avec ses réserves de pétrole brut, et en 1975 les réserves stratégiques américaines. Le monde a commencé à consommer moins de pétrole brut, a investi dans la diversification et a pris le chemin de l’efficacité. En prenant ce chemin, il n’y a pas de retour en arrière.

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Poutine, aujourd’hui, semble avoir le couteau sur le côté du manche. Impuissants à court terme, les pays occidentaux pourront se défendre à long terme. Aujourd’hui, un choc pétrolier est beaucoup moins probable. Parce qu’il existe des stocks stratégiques, les marchés spot se sont développés, 60% de la consommation mondiale de pétrole brut transite par des tankers. Et les navires, contrairement aux pipelines, peuvent facilement changer de cap.

Le marché du gaz est plus rigide. Seuls 13 % des approvisionnements mondiaux sont assurés par des méthaniers transportant du GNL. Le reste est du méthane qui transite par les pipelines, des infrastructures très coûteuses, rentables à long terme pour ceux qui les construisent, et nécessitant des contrats pluriannuels.

Avant l’invasion de l’Ukraine, l’Europe importait près de 90 % de ses besoins en gaz. De ce volume, 40 % provenaient des gazoducs russes. Aujourd’hui les pays européens se cachent en se jetant sur les marchés spot, en diversifiant les sources, en construisant des regazéifieurs. Les efforts ne suffiront pas. Selon Bloomberg Intelligence, d’ici 2026, l’importation de GNL pourrait satisfaire 40 % des besoins européens en gaz. Le double de celui de 2021, mais bien en deçà des volumes fournis par la Russie. Aujourd’hui Poutine gagne. Demain, cependant, il pourrait se repentir.

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