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Les prix de l’acier sont redescendus en dessous de leur prix du début d’année, malgré une forte hausse après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et pour de nombreux autres produits de base, c’est la même histoire.
UNE ANALYSE: Les prix d’un large éventail de produits de base commercialisés à l’échelle mondiale ont chuté bien en dessous du niveau auquel ils se situaient avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, alors que les craintes de récession montent dans le monde.
De nombreux produits agricoles, dont le maïs, l’avoine, l’huile de palme, le canola et le sucre, sont également maintenant moins chers qu’ils ne l’étaient au début de l’année.
Plus remarquable peut-être, le prix des contrats à terme sur le blé est tombé à 7,59 $ US le boisseau, ce qui est pratiquement inchangé par rapport au début de l’année, et 40 % de moins que le sommet de 12,62 $ US le boisseau atteint à la mi-mai.
Les prix internationaux du bois et du coton ont chuté de 49 % et 12 %, respectivement, depuis décembre, après avoir également abandonné les énormes flambées des prix après l’invasion.
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C’est une histoire similaire pour de nombreux métaux, avec le prix de l’aluminium et de l’acier en baisse de 16 % et celui du cuivre de 24 %.
Les exceptions flagrantes au recul des matières premières incluent le pétrole, qui s’échange à environ 13 dollars le baril par rapport à son prix d’avant l’invasion, le charbon qui a plus que doublé pour atteindre 409 dollars la tonne, et les prix du gaz naturel qui ont également plus que doublé.
Le lait en poudre et le riz ont également fait de solides gains.
On aurait pu s’attendre à ce que le prix plus élevé du pétrole ajoute environ 13 cents le litre au prix de l’essence et du diesel avant l’invasion.
Cela avait été largement aggravé par des marges de raffinage plus élevées pour l’essence et le diesel, mais les marges de raffinage pour l’essence, au moins, semblent maintenant être en plein essor.
Au début de l’année, la société énergétique américaine Neste a estimé la marge de raffinage de l’essence à environ 13 dollars le baril.
Cela a grimpé à 54 $ US le baril début juin, ce qui devrait ajouter environ 41 cents néo-zélandais le litre au prix de l’essence à la pompe.
Mais la marge s’est maintenant effondrée presque complètement pour redescendre à 16 $ US le baril.
La chute des prix de nombreux produits de base contribuera-t-elle à atténuer la hausse du coût de la vie ?
Les prix du pétrole représentent directement plus du tiers du prix du carburant à la pompe et le fait que le prix des produits raffinés se dirige maintenant vers le bas devrait avoir un impact.
Mais la plupart des autres prix des matières premières n’ont qu’une incidence modeste sur le prix final des biens et services dans les magasins en Nouvelle-Zélande.
DES TRUCS
L’indice des prix à la consommation (IPC) examine des centaines de biens et services. (Première publication le 20 janvier 2022.)
Lorsque les contrats à terme mondiaux sur le blé ont bondi de 60 % pour atteindre près de 13 $ US le boisseau en mars, cela s’est traduit par environ 30 cents supplémentaires sur le prix d’un kilo de farine, par exemple.
L’effet de la baisse des prix ne devrait donc pas être trop dramatique.
De même, le fait que le prix du cuivre soit en baisse de 24 %, soit environ 4,25 $ le kilo, au cours de l’année ne fera économiser à personne beaucoup d’argent sur la rénovation de sa salle de bain.
L’analyste de Capital Economics, Marcel Thieliant, estime que le prix des matières premières ne représente qu’environ 6 % des prix finaux que les consommateurs australiens paient pour les biens et services, ce qui signifie qu’une baisse de 10 % des prix des matières premières pourrait ne réduire que de 0,6 % les prix.
Et, comme il le note, tous les prix des matières premières n’ont pas baissé.
Malheureusement, les prix du charbon encore exorbitants peuvent potentiellement contribuer plus que leur propre poids à l’inflation.
En raison de la structure de notre marché de l’électricité, les prix du charbon peuvent influencer non seulement le prix de la production d’électricité à partir de la centrale électrique de Huntly pour répondre à la demande de pointe du matin et du soir, mais également le prix que tous les autres producteurs peuvent également facturer pour leur électricité.
Thieliant estime que l’inflation continuera de monter en flèche en Australie malgré le recul des matières premières, poussé par des forces plus puissantes, telles qu’un marché de l’emploi tendu.
La Nouvelle-Zélande a peut-être dépassé son pic d’inflation, mais il semble peu de raisons de penser que l’impact direct des prix des matières premières aurait beaucoup plus d’impact ici que là-bas.
