Les premiers symptômes de cancer à ne pas négliger

En France, le cancer est la première cause de décès chez les hommes et la deuxième chez les femmes. Chez les hommes, le cancer du poumon est responsable du plus grand nombre de décès, tandis que le cancer du sein reste le plus meurtrier chez les femmes. Santé publique France estime qu’environ 41% (1) des cancers chez les plus de 30 ans peuvent être attribués à des facteurs de risque modifiables, c’est-à-dire sur lesquels il est possible d’agir. C’est le cas, par exemple, du tabac, de l’alcool, du surpoids, de la malbouffe…

Cancer : la difficulté de détection !

Il n’est pas toujours évident pour un non-initié de repérer rapidement les premiers signaux d’alerte du cancer. Il est néanmoins essentiel que chacun reste attentif à l’apparition d’un ou de plusieurs changements tels que des douleurs résistantes aux antalgiques, des troubles digestifs récurrents, des problèmes urinaires récidivants, des saignements inexpliqués, un essoufflement excessif… Des signes cliniques plus généraux tels qu’une fatigue accrue, une perte ou une prise de poids sans modification de l’appétit, une sudation excessive représentent également des motifs de consultation médicale. Il est important de préciser que ces différents symptômes ne sont pas synonymes de cancer. Ils constituent cependant pour un médecin un motif suffisant pour réaliser un bilan sanguin afin de repérer d’éventuelles anomalies.

Cancer : pourquoi il est essentiel de se faire dépister tôt !

En médecine, aucun symptôme inhabituel ne doit être négligé. Malheureusement, certains cancers évoluent de manière asymptomatique sans se manifester de manière évidente. Ce sont souvent des cancers de mauvais pronostic car ils sont détectés trop tardivement. C’est le cas, par exemple, du cancer du pancréas, du rein ou encore du côlon. Certains d’entre eux font l’objet d’un programme de dépistage organisé par les autorités sanitaires afin de favoriser une prise en charge précoce et de réduire ainsi un taux de mortalité souvent élevé. Pour les autres, un suivi médical régulier est l’un des seuls moyens de détecter précocement un développement tumoral. Il est également possible d’agir en amont afin de réduire au maximum les facteurs de risque clairement identifiés dans le cadre de nombreux cancers.

Cancer : l’importance des prises de sang dans la détection !

Les prises de sang sont l’une des méthodes recommandées pour détecter la présence d’un cancer éventuel. En effet, un test sanguin permet d’obtenir des résultats concernant la présence de tumeurs chez les personnes présentant différents symptômes de cancer. C’est pourquoi il est recommandé de réaliser régulièrement des tests sanguins pour anticiper toute présence de cancer. En conclusion, oui, la prise de sang permet de détecter la présence de toute tumeur. De plus, il existe aujourd’hui des tests sanguins qui permettent d’identifier la présence de cancer avant même qu’une tumeur ne se forme éventuellement.

Voici les premiers signes qui ne trompent pas quant à la présence d’un cancer du côlon

Certaines maladies sont connues pour leur présence silencieuse. En médecine, on dit que le patient est asymptomatique. Dans le cas d’un cancer, la maladie se manifeste généralement par des signaux infaillibles. Ainsi, pour savoir si vous avez un cancer du côlon, observez les symptômes suivants :

1. Une diarrhée persistante
2. Un besoin de plus en plus fréquent d’aller à la selle
3. Une sensation d’évacuation incomplète du rectum
4. Une constipation qui s’aggrave dans certains cas
5. Des nausées accompagnées de vomissements
6. Une sensation d’un rectum toujours plein malgré une grosse evacuation peu de temps après
7. Des selles plus étroites que d’habitude

Selles et cancer du côlon : voici le lien !

Lorsqu’un cancer du côlon est présent, généralement les selles du patient sont plus étroites que d’habitude. De plus, il va fréquemment à la selle avec toujours cette sensation d’évacuation incomplète. Une présence de sang peut également être observée dans les selles et une transition entre diarrhée et constipation peut se produire.

Quelle douleur ressent-on lorsqu’on a un cancer du côlon ?

Lorsque le patient observe ces symptômes précédents, il s’agit généralement d’un cas de cancer du côlon. Cela se traduit par une modification du transit intestinal qui entraîne souvent des douleurs abdominales intenses, localisées ou diffuses. Lorsque le sang devient de plus en plus visible dans les selles, la douleur peut être très intense à chaque passage aux toilettes.

Cancer du côlon et mortalité : faut-il s’inquiéter ?

Lorsqu’il est détecté et traité sans récidive, le cancer du côlon n’est pas mortel. Toutefois, cela ne signifie pas que les risques de décès doivent être minimisés. En effet, selon le site de Santé Publique France, 17 117 décès dus à un cancer du côlon ont été recensés en 2018 en France. Il représente la deuxième cause de décès chez les hommes en France et la troisième chez les femmes. Donc oui, le cancer du côlon peut être mortel. Toutefois, le taux de guérison dépend généralement du stade d’achèvement de la maladie. Par exemple, pour le stade 0, le taux de guérison est de 90%. En revanche, pour les stades 3 ou 4, le taux de guérison est de 13% et, à ce stade, la mort peut survenir. C’est pourquoi, en cas d’observation de symptômes, il est important de se faire dépister afin que le médecin puisse prescrire un traitement adapté contre le cancer du côlon.

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