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Les pays du Sud initiateurs des débats et des négociations dans l’élaboration des droits de l’homme, selon la présidente du CNDH

Les pays du Sud initiateurs des débats et des négociations dans l’élaboration des droits de l’homme, selon la présidente du CNDH

La présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Mme Amina Bouayach, a affirmé que « les pays du Sud sont les initiateurs des débats et des négociations dans l’élaboration des droits de l’homme », lors d’un débat organisé par le stand du Conseil lors de la 28e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL).

Le stand a organisé, lors de sa neuvième journée d’activité, un débat sur le thème « Quel est le rôle des pays du Sud dans l’élaboration et l’adoption d’un pacte relatif à la troisième génération des droits de l’homme (développement, environnement et solidarité) ? »

Mme Amina Bouayach a déclaré à cette occasion à Article19.ma que : « Premièrement, les pays du Sud ne subissent pas les droits de l’homme, mais ils participent activement à leur élaboration et sont à l’origine de plusieurs normes en matière de droits de l’homme. Deuxièmement, ils sont bénéficiaires de ces principes relatifs aux droits de l’homme ».

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La présidente a également rappelé que : « Les pays du Sud ont une contribution importante dans un certain nombre de nouvelles questions en matière de droits de l’homme, telles que le droit au développement, le droit à l’environnement et la question des entreprises et des droits de l’homme ».

+ « Sœur Déborah » +

Le stand de CNDH a invité la romancière originaire du Rwanda, Mme Scholastique Mukasonga, qui a présenté son roman intitulé « Sister Deborah ».

Ce livre raconte une histoire fascinante qui se déroule dans les années 1930, où toute l’Afrique de l’Est voit un vaste mouvement de conversion au christianisme.

Sister Deborah, prophétesse et thaumaturge, « s’inspire de ce qui a existé au Rwanda, et en même temps elle perpétue de la femme puissante et de l’esprit puissant », a souligné Scholastique Mukasonga.

Elle a ajouté que: « Mon personnage est une pionnière du féminisme, car Sister Deborah dans le livre se préoccupe et prêche la libération de la femme, proclame que le Messie sera une femme noire qui viendra libérer les femmes noires de toutes les corvées et de la soumission qu’elles vivent au quotidien ».

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+ « 453 L’avortement. Le combat d’une vie » +

Le stand a également invité le Dr Chafik Chraibi qui a présenté son livre « 453 L’avortement. Le combat d’une vie », co-écrit avec Mme Karima Echcherki.

Le Docteur a affirmé dans une déclaration que : « 453, c’est parce que je travaille essentiellement sur l’article du Code Pénal qui est le 453, qui est le seul article qui donne la possibilité et ne punit pas l’avortement, car tous les autres articles du 449 jusqu’au 457 le punissent ».

Il est à noter que l’article 453 énonce que : « L’avortement n’est pas puni lorsqu’il constitue une mesure nécessaire pour sauvegarder la santé de la mère et qu’il est ouvertement pratiqué par un médecin ou un chirurgien avec l’autorisation du conjoint. Si le praticien estime que la vie de la mère est en danger, cette autorisation n’est pas exigée ».

Dr. Chafik Chraibi souligne ainsi que: « Le combat pour la légalisation de l’avortement au Maroc, c’est pour préserver la santé de la femme, car toutes celles qui vont faire un avortement non médicalisé et qui n’est pas dans les règles de l’art de la médecine, ce sont des avortements à risque et clandestins qui peuvent faire courir plein de risques ».

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Article19.ma

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