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Les patrons de cafés et restaurants contestent les nouvelles contraintes des flexi-jobs

Les patrons de cafés et restaurants contestent les nouvelles contraintes des flexi-jobs

Depuis le 1er janvier, il est difficile d’embaucher dans les cafés et les restaurants. Les flexi-jobs sont maintenant soumis à de nouvelles contraintes. Les employeurs craignent que leurs candidats soient découragés par les plafonds de revenus et de déduction fiscale. En conséquence, les trois fédérations Horeca du pays décident de saisir la Cour constitutionnelle.

Le système d’emploi flexi-jobs a été introduit le 1er décembre 2015 comme mesure d’accompagnement suite à l’introduction du système de caisse enregistreuse. À l’époque, les flexi-jobs étaient réservés au secteur HoReCa pour faire face aux pics de travail imprévus. Tout travailleur (employé à temps plein ou à temps partiel) souhaitant gagner plus facilement et avantageusement pouvait travailler en tant que flexi-job dans le secteur Horeca. L’employeur n’est pas tenu de payer les cotisations de sécurité sociale ordinaires, mais seulement une cotisation patronale spéciale de 25% (28% depuis janvier 2024). Pour le travailleur, le salaire brut est égal au salaire net, car aucune retenue n’est effectuée. Depuis 2018, les flexi-travailleurs peuvent également travailler dans d’autres secteurs, y compris le commerce de détail.

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Les trois fédérations Horeca du pays (Bruxelles, Wallonie, Flandre) ont décidé de saisir la Cour constitutionnelle contre trois mesures de la loi-programme du 22 décembre 2023.

Il s’agit de l’interdiction de travailler dans deux établissements liés à la même société, de l’instauration du salaire horaire maximum (16,78 €/heure, soit 150% du salaire minimum de base de 11€/heure) et du montant plafond de 12 000 euros de défiscalisation par période imposable.

Ces nouvelles restrictions pourraient aggraver la pénurie de main-d’œuvre selon les employeurs. “On complique l’accès à ce travail flexible avec des plafonds”, déclare Massimo Falasca, propriétaire d’un café à Mons. “Actuellement, le travail flexible, c’est pour quelqu’un motivé à travailler dans l’Horeca.”

D’après les données de l’ONSS, il y avait en 2022, 60 363 flexijobs dans le secteur Horeca (hors intérim). Les flexi-travailleurs Horeca ont reçu plus de 224 millions d’euros de pouvoir d’achat net sur une année et ont versé plus de 56 millions d’euros de cotisations sociales patronales à l’État.

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