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Les parents d’un enfant vacciné avec un vaccin périmé ne pouvaient prouver le lien de causalité entre ladite négligence et les maladies dont souffrait le mineur.

Les parents d’un enfant vacciné avec un vaccin périmé ne pouvaient prouver le lien de causalité entre ladite négligence et les maladies dont souffrait le mineur.

La Cour suprême a rejeté l’appel au fond formé contre la sentence prononcée par le tribunal de Copiapó, qui a confirmé celle de base qui a rejeté une demande d’indemnisation pour dommages et intérêts pour responsabilité non contractuelle.

Les parents d’un enfant né à l’hôpital de la ville d’El Salvador ont poursuivi l’hôpital, la sage-femme et le pédiatre qui ont participé à l’accouchement et aux soins ultérieurs de l’enfant. La plaignante indique que son fils est né le 5 novembre 2014 et que ce même jour il a reçu le vaccin « BCG » contre la tuberculose. Cependant, le vaccin était périmé au moment de l’inoculation, une circonstance qui a été constatée par l’hôpital le 19 novembre 2014, date à laquelle la mère et l’enfant ont été convoqués pour un supposé “contrôle complet”.

Dans ledit contrôle, les accusés ont noté que le vaccin n’avait pas été établi en raison de sa date de péremption, ce qui au fil des mois a entraîné divers troubles tels que la méningite, des difficultés à développer la parole, l’incontinence et des troubles du spectre autistique.

En raison de ce qui précède, le demandeur a demandé que l’hôpital et les professionnels soient condamnés au paiement solidaire de 30 000 000.- $ pour les dommages indirects, 40 000 000.- $ pour le manque à gagner, du fait que la mère a dû cesser de travailler pour se consacrer entièrement à la garde de l’enfant, et la somme de 25 000 000.- $ pour dommages moraux.

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Le demandeur affirme que les professionnels n’ont pas respecté les protocoles de vérification du vaccin et que l’hôpital n’a pas fourni le service attendu en termes de s’assurer que les médecins de garde respectent les normes appropriées concernant la conservation des médicaments en état utile.

Dans leur défense, les défendeurs ont indiqué qu’il n’y a pas de lien de causalité entre les dommages réclamés, et l’application d’un vaccin périmé, puisqu’il n’existe aucune preuve scientifique permettant de conclure qu’un vaccin qui protège contre la tuberculose, pour Le simple fait d’être périmé favorise le développement d’une méningite, il n’y a donc pas de lien de causalité entre la faute et le dommage réclamé.

Le tribunal de première instance a rejeté la demande, estimant que, “(…) il est exclu que l’inoculation d’un vaccin périmé depuis cinq jours implique un défaut d’immunisation, ce qui précède sur la base du contenu de la lettre ordinaire n° 3711 du 13 août 2019 émis par le sous-secrétaire à la Santé qui fait référence à des études concernant des vaccins avec des dates d’expiration allant jusqu’à quatre mois, des cas dans lesquels la vaccination a eu lieu de toute façon. Dès lors, conformément aux dispositions de l’article 1698 du Code civil, il appartenait aux demandeurs de démontrer que les dommages-intérêts invoqués étaient produits à la suite du fait imputable aux défendeurs, qui ne s’était pas produit en l’espèce ». Il a ensuite conclu que, “(…) bien qu’ayant prouvé la conduite négligente, la charge de prouver que les dommages étaient une conséquence de ladite négligence, n’a pas été satisfaite par les acteurs.”

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La décision a été confirmée par la Cour d’appel de Copiapó, estimant que, “(…) il n’a pas été prouvé par les moyens de preuve incorporés dans le procès, que tous les éléments de la responsabilité revendiquée concourent en l’espèce, sans la les documents accompagnés en deuxième instance suffisent à dénaturer les faits établis par le juge a quo ».

Contre ce dernier jugement, la demanderesse a formé un recours au fond dénonçant la violation des articles 44, 1698, 1713, 2314, 2329, 1546, 2320, 2322, 2317, 2319, 2320, 2321 et 2325 du code civil ainsi que des articles 68, 237, 346 n° 4 et 426 du Code de procédure civile.

L’appelant a soutenu que, par la preuve documentaire, l’acquittement des positions des défendeurs conjoints et la preuve testimoniale, il a été prouvé que les parents de l’enfant ont dû engager des dépenses pour des examens et des consultations médicales, à la suite de l’application du BCG expiré vaccin. Alors que le préjudice moral a été évoqué par les témoins comme découlant de l’angoisse et de la souffrance de son fils après avoir laissé des séquelles à la suite d’une vaccination incorrecte.

La plus haute juridiction a rejeté l’appel au fond, après avoir motivé que, “(…) d’après ce qui a été dit, il est observé que, par l’appel au fond, le défendeur demande la modification des faits, ou plus , la détermination d’autres, différentes de celles indiquées par les juges du fond, en ce qu’elles ont exprimé que des preuves suffisantes n’étaient pas apportées pour prouver que la vaccination de l’enfant était la cause de la méningite dont il souffrait et des troubles qu’il présente actuellement ”.

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À cet égard, la décision note que “(…) ce qui précède n’est pas possible dans ce lieu. La critique d’illégalité qui est formulée dans le recours à l’étude vise à s’interroger sur la manière dont la preuve a été appréciée, preuve en est qu’elle affirme à plusieurs reprises que la preuve fournie permet de prouver les présomptions ou exigences de la responsabilité civile. A cet effet, l’appelant se réfère abondamment à la déposition qu’il a faite au procès et cite l’article 1698 du Code civil et les articles 346 n° 4 et 426 du Code de procédure civile, cependant, il n’indique pas comment de tels préceptes auraient été il ne les a pas enfreints ni ne les rapporte avec quelque preuve précise et particulière ».

Compte tenu de ce qui précède, la Cour suprême a rejeté l’appel sur le fond.

Voir arrêts Cour suprême n° 12.388-2022, Tribunal de Copiapó n° 214-2021 et Tribunal de première instance de Diego de Almagro RIT C-180-2017.

2023-08-02 08:16:17
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