Nouvelles Du Monde

Les parents des écoles de St Bakhita s’adressent au tribunal pour s’opposer à l’augmentation des frais de scolarité

Les parents des écoles de St Bakhita s’adressent au tribunal pour s’opposer à l’augmentation des frais de scolarité

Plus de 1 000 parents des écoles St Bakhita de Nairobi sont retournés devant le tribunal après avoir échoué à s’entendre avec la direction sur un projet de révision à la hausse des frais de scolarité.

Comparaissant mardi devant la juge Christine Meoli, les parents ont déclaré que l’apprentissage des enfants pourrait être perturbé à mi-parcours, la direction leur ayant donné un mois pour payer les frais révisés.

Les parents affirment que la modification des frais de scolarité en cours d’année ne leur a laissé que peu ou pas de pouvoir de négociation, car un préavis de trois semaines qui leur a été délivré n’était pas suffisant pour réajuster leurs plans financiers ou transférer leurs enfants dans d’autres écoles.

Une structure tarifaire vue par Quotidien des affaires indiquent que les parents de 6e année devront payer 85 479 shillings pour les frais de scolarité, contre 69 495 shillings par trimestre. Pour le transport, les parents paieront 24 449 Sh au lieu de 23 458 Sh, tandis que pour la papeterie, ils paieront 3 200 Sh au lieu de 2 525 Sh.

La direction s’est toutefois opposée à l’octroi de toute ordonnance indiquant qu’une majorité des parents avaient déjà payé les nouveaux frais.

« Les plaignants (les parents) soutiennent que les défendeurs (la direction de l’école) ont profité de leur pouvoir de négociation plus fort dans leur relation contractuelle. La partie forte dans une relation contractuelle ne devrait pas être autorisée à prendre le dessus sur la partie la plus faible », ont déclaré les parents par l’intermédiaire de leur avocat Charles Mwalimu.

Le juge Meoli a ordonné aux parties de déposer leurs observations avant l’audience du 27 mai.

Sept parents qui ont intenté une action en justice au nom de 1 000 autres personnes ont déclaré avoir conclu des contrats avec St Bakhita Schools Ltd, qui gère la garderie et le jardin d’enfants St Bakhita ainsi que l’école secondaire St Bakhita.

La pétition a été soutenue par l’Association Parents-Enseignants.

Dans une déclaration sous serment, M. Martin Mutua, l’un des parents, a déclaré que depuis 20 ans, la direction maintient une politique d’augmentation des frais tous les deux ans.

Il a ajouté que le contrat est pré-négocié au début de chaque année scolaire à travers une structure de frais pour l’année qui est acceptée par les parents, étant entendu qu’elle ne variera pas avant la fin de deux années scolaires.

Cependant, le 9 avril 2024, quelques jours avant la réouverture de l’école après les vacances d’avril, les écoles ont émis des factures reflétant une augmentation des frais de transport avec une marge de 40 à 41 pour cent, des frais de scolarité avec une marge de 20 pour cent. à 21 pour cent et les activités parascolaires avec une marge de 20 à 40 pour cent, en fonction de l’activité parascolaire particulière.

M. Mwalimu a fait valoir qu’en vertu des contrats, les parents sont tenus de donner un préavis d’au moins un trimestre au cas où un parent aurait l’intention de transférer ses enfants de l’une des écoles.

M. Mwalimu a soutenu que les informations précontractuelles fournies au début de chaque année sont contraignantes pendant deux ans et que toute modification apportée nécessiterait nécessairement un engagement, une raison justifiable et un avis d’au moins un consentement scolaire.

Mme Feslista Muthoki Mutuku, directrice des écoles, a défendu l’augmentation des frais de scolarité, affirmant que le conseil d’administration avait décidé le 28 mars d’augmenter les frais de scolarité à la hausse en raison des frais généraux élevés et croissants, entraînés par l’inflation et d’autres facteurs.

Elle a déclaré que l’augmentation était une discrétion laissée à la direction de l’école conformément à l’article 10 des termes et conditions.

“Il n’est pas vrai que la direction a abusé de son pouvoir discrétionnaire, mais elle a toujours été disposée à accommoder et à impliquer les parents sur la question”, a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Par l’intermédiaire de l’avocat Dr Wilfred Mutubwa, l’école a déclaré que la majorité des parents ont payé les frais révisés et que l’octroi des ordonnances demandées porterait préjudice aux autres parties qui ne sont pas devant le tribunal.

Il a ajouté que la direction était prête à accommoder tout parent bénéficiant d’un plan de paiement.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT