Des préoccupations juridiques menacent de repousser l’acquisition d’Activision Blizzard par Microsoft en juin de l’année prochaine, du moins selon un récent rapport d’un expert antitrust. Microsoft, d’autre part, est apparemment prêt à se battre devant les tribunaux aussi longtemps qu’il le faudra pour s’assurer que son accord de près de 70 milliards de dollars se concrétise, malgré d’éventuelles tentatives de bloquer la fusion par la Federal Trade Commission.
La nouvelle vient d’un article récemment publié rapport de Bloomberg qui cite un certain nombre de sources familières avec les procédures judiciaires en cours. Le régulateur était précédemment cité comme “susceptible de déposer une plainte antitrust” afin d’empêcher le projet de rachat d’Activision Blizzard par Microsoft.
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L’ouverture d’une procédure antitrust contre Microsoft dans le cadre de son acquisition d’Activision Blizzard entraînerait très probablement une longue bataille juridique, ce que la société est apparemment convaincue de pouvoir gagner même malgré les tentatives continues de son rival Sony de bloquer la fusion.
Selon l’analyste antitrust Jennifer Rie, la Federal Trade Commission aurait du mal à gagner un tel procès contre Microsoft, mais la procédure judiciaire pourrait repousser la fusion proprement dite jusqu’à l’année prochaine, peut-être même au-delà de la date d’achèvement prévue du 30 juin.
Le directeur des opérations d’Activision Blizzard, Daniel Alegre, a précédemment noté que l’entreprise “n’hésitera pas à se battre” afin de s’assurer que l’accord avec Microsoft se concrétise. Les mesures qui pourraient être prises par Activision Blizzard restent quelque peu floues, mais Microsoft s’est déjà montré disposé à faire des concessions assez importantes, étant apparemment prêt à promettre à un autre régulateur connu sous le nom de Commission européenne de conserver la franchise massivement populaire Call of Duty sur PlayStation jusqu’à à une décennie, du moins selon des sources citées par l’agence de presse Reuters.
L’accord a déjà obtenu l’approbation des régulateurs de plusieurs pays à travers le monde, notamment l’Arabie saoudite et le Brésil, l’Autorité de la concurrence et des marchés du Royaume-Uni venant d’étendre son enquête à une deuxième phase. Il reste à voir quels autres obstacles pourraient rencontrer Microsoft à l’avenir.
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