Nouvelles Du Monde

Les marchés mondiaux en baisse face aux risques pour la croissance économique avant les réunions des grandes banques et inquiets de la politique des prix dans le secteur automobile

Les marchés mondiaux en baisse face aux risques pour la croissance économique avant les réunions des grandes banques et inquiets de la politique des prix dans le secteur automobile

(Photo : Getty Images)

ANALYSE DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux ont affiché une certaine faiblesse jeudi en raison des risques qui pèsent sur la croissance économique à l’approche des réunions des grandes banques et des préoccupations concernant la politique de prix dans le secteur automobile.

Les indices boursiers à 08h00

Les contrats à terme du Dow Jones ont chuté de 161,00 points (-0,47 %) à 33 872,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 ont également baissé de 28,25 points (-0,68 %) à 4 150,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq ont reculé de 122,50 points (-0,93 %) à 13 060,50 points.

À Londres, le FTSE 100 a chuté de 11,27 points (-0,14 %) à 7 887,50 points. À Paris, le CAC 40 a reculé de 29,94 points (-0,40 %) à 7 519,50 points. À Francfort, le DAX a chuté de 123,02 points (-0,77 %) à 15 772,18 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a enregistré une hausse de 50,81 points (+0,18%) à 28 657,57 points. Le Hang Seng de Hong Kong a également progressé de 29,21 points (+0,14%) à 20 396,97 points.

En ce qui concerne le pétrole, le prix du baril de WTI américain a chuté de 1,19 $US (-1,50 %) à 77,97 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord a perdu 1,21 $US (-1,46%) pour se situer à 81,91 $US.

Lire aussi  Les Titans accueillent la célébration du repêchage de la NFL au 6e et Peabody

Contexte

Wall Street semble suivre cette tendance baissière, selon les contrats à terme des trois principaux indices.

« L’espoir d’un atterrissage en douceur (ndlr: une baisse de l’inflation sans récession) orchestré par la Réserve fédérale, qui avait soutenu les marchés en janvier, s’est évanoui en mars avec l’apparition de fissures dans le système bancaire », selon JP Morgan dans son analyse du deuxième trimestre.

« Ces fissures pourraient bien mettre un terme au cycle de hausse des taux, mais avec le durcissement des conditions d’octroi de prêts qui prend le relais pour resserrer les conditions financières, il y a peu d’espoir qu’un assouplissement de la politique monétaire vienne soutenir les marchés d’actifs », indique le rapport.

Le « Beige Book », qui rassemble toutes les enquêtes menées par les douze antennes régionales de la Fed, indique que les volumes de prêts accordés par les banques aux États-Unis ont « diminué » en mars et au début d’avril, c’est-à-dire depuis la crise bancaire provoquée par la faillite de la banque SVB.

Lors du compte-rendu de la dernière réunion de la Fed en mars, les économistes de l’institution ont également estimé que les récentes difficultés bancaires pourraient entraîner une « légère récession » cette année aux États-Unis.

Récemment, les marchés ont montré de l’optimisme, en considérant qu’un tassement de l’inflation plus prononcé permettrait aux banques centrales et en premier lieu à la Fed, non seulement de cesser d’augmenter ses taux directeurs après la prochaine réunion de mai, mais aussi de les baisser d’ici la fin de l’année.

Lire aussi  Recherche : Étude : L’énergie de fusion sur le point de faire une percée

Si l’inflation ralentit en zone euro et aux États-Unis, elle est considérée comme restant à un niveau trop élevé.

Les investisseurs ont été impressionnés mercredi par le niveau de l’inflation au Royaume-Uni, qui est resté supérieur à 10 % en mars, encourageant la Banque d’Angleterre à poursuivre sa politique de resserrement monétaire.

Les investisseurs anticipent également de nouvelles hausses des taux d’intérêt de la part des banques centrales américaine et européenne lors de leurs prochaines réunions de mai.

Ils ne semblent pas être inspirés par les résultats d’entreprises américaines jusqu’à présent mitigés.

« Nous verrons ce qui se passera lorsque nous commencerons réellement à connaître les résultats des banques régionales la semaine prochaine », souligne Maris Ogg de Tower Bridge Advisors.

Nokia sonne l’alerte

Le géant finlandais de l’équipement télécom Nokia a annoncé jeudi avoir vu des signes de ralentissement sur ses marchés, après un premier trimestre marqué par une augmentation des bénéfices mais inférieure aux attentes. L’action a perdu plus de 6 % à Helsinki.

Le secteur automobile dérape

Après une nouvelle baisse des prix de ses véhicules électriques qui a valu à Tesla d’être sanctionné la veille, le constructeur Renault était lanterne rouge du secteur automobile avec une chute de 7,06 % à 34,03 euros à Paris, les préoccupations concernant sa stratégie de prix faisant contrepoids à ses performances de ventes du premier trimestre. Dans son sillage, Stellaire a chuté de 4,90 %, Porsche de 3,44 %, Volkswagen de 2,92 %, BMW de 2,76 % et Ferrari de 2,24 %.

Lire aussi  Art Helton, homme d'affaires et membre démocrate de longue date du comté de Harford, est décédé

Devises et pétrole

Le dollar américain s’est stabilisé jeudi face à l’euro, les analystes se concentrant sur les discours tenus par des membres de la Réserve fédérale américaine (Fed) avant une période de silence qui débutera samedi, juste en amont de leur réunion.

Le dollar a cédé 0,08 % à 1,0964 $US pour un euro.

Les prix du pétrole continuent de baisser en raison des inquiétudes quant à la croissance et à la demande en brut.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a chuté de 1,67 %, à 81,73 $US.

Son équivalent américain, le Baril de West Texas Intermédiaire (WTI), pour livraison en mai a perdu 1,82 %, à 77,72 $US, jour de sa dernière cotation.

#Bourse #qui #bouge #sur #les #marchés #avant #louverture #jeudi
publish_date]

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT